L'affaire du château du Bosc n'est pas terminée

  • Les époux Putzola comparaîtront de nouveau devant la cour d'appel de Montpellier.
    Les époux Putzola comparaîtront de nouveau devant la cour d'appel de Montpellier. Centre Presse - José A. Torres
Publié le , mis à jour

Relaxé en première instance, le couple Putzola devra de nouveau comparaître devant un tribunal à Montpellier. Le parquet de Rodez a annoncé ce mardi après-midi avoir relevé appel.

L'affaire du château du Bosc n'est pas terminée. Moins d'une semaine après la relaxe des époux Putzola devant le tribunal de Rodez, le parquet a annoncé ce mardi, par la voix du procureur Olivier Naboulet, qu'il avait relevé appel de cette décision de justice. Lors du procès-fleuve en juin dernier, le ministère public avait d'ailleurs requis la restitution du château aux descendants du peintre Toulouse-Lautrec ainsi qu'une peine de 18 mois d'emprisonnement avec sursis à l'encontre des époux Putzola.

Un nouveau procès devant la cour d'appel de Montpellier

Poursuivi notamment pour "abus de confiance", "abus de faiblesse" et "escroquerie", le couple héraultais n'avait pas caché son émotion en sortant du palais de justice, mercredi dernier : "Je veux remercier le tribunal qui ne s'est pas laissé duper par les gesticulations de nos adversaires. Cela fait cinq ans qu'on est traîné dans la boue, qu'on nous pourrit la vie, qu'on ne dort plus et à force, on pensait ne plus arriver à faire éclater la vérité", avaient-ils confié. Ils devront de nouveau plaider leur cause, aux côtés de leur conseil Me Elian Gaudy, lors d'un procès en appel à Montpellier. 

Le 2 juin dernier, lors du procès, la partie civile composée de 15 descendants du peintre Toulouse-Lautrec ainsi que du musée albigeois en son honneur avait décrit Jean-Claude Putzola et son épouse Corinne comme des "imposteurs", des "ostrogoths", des "araignées qui ont tissé leur toile " autour de Nicole Tapié de Celeyran, arrière-petite-nièce du peintre et propriétaire du château du Bosc jusqu’à ce qu’elle leur lègue tous ses biens peu avant sa mort, le 12 août 2016 à 91 ans. Quatre testaments ont été rédigés en ce sens, en seulement quelques mois. Les prévenus avaient pour leur part indiqué qu'ils étaient "simplement les seuls à s’occuper du château" et que les héritiers naturels étaient "tous là aujourd’hui contrairement à l’époque". La bataille n'est pas finie, le château du Bosc ainsi que son mobilier ont été estimés à plus d'un million d'euros.

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