Villefranche-de-Rouergue. Rugby à XIII : l'entraîneur Mark Faumuina heureux de retrouver Villefranche

  • Mark Faumuina a été joueur de Villefranche entre 2003 et 2006, en Élite 1.
    Mark Faumuina a été joueur de Villefranche entre 2003 et 2006, en Élite 1.
Publié le , mis à jour
Guillaume Verdu

Nommé entraîneur durant l’intersaison, Mark Faumuina retrouve un club qu’il a fréquenté en tant que joueur.

Ses yeux bleus et sa carrure impressionnante vont rappeler de bons souvenirs aux supporters de Villefranche XIII. Après un passage entre 2003 et 2006, Mark Faumuina est de retour au sein du club aveyronnais. L’ancien deuxième-ligne débarque cette fois dans la peau de l’entraîneur, pour remplacer David Collado, nommé au printemps manager des équipes de France.

"J’ai vécu ici de très belles années", avance l’intéressé. Et il n’est pas le seul à avoir conservé de bons souvenirs. "C’était un superbe joueur, un peu à l’ancienne, avec un gros mental", se souvient Sébastien Marty, co-président et ancien joueur des Loups, équipier durant une saison du Néo-Zelandais d’origine. "Il était droit et entier", ajoute-t-il à propos de celui qui affiche un CV impressionnant.

Grand voyageur

Le natif d’Auckland, qui va fêter ses 51 ans samedi 2 octobre, a roulé sa bosse sur les terrains de XIII du monde entier avant d’atterrir à Villefranche-de-Rouergue. Il avait en effet connu plusieurs expériences en Nouvelle-Zélande, dans le championnat professionnel australien, puis en Angleterre, à York, avant de signer à Toulouse, en 1998, avec qui il a été champion de France deux ans plus tard.

"En 2003, après cinq ans au club, j’avais besoin de trouver un autre challenge, dit-il. J’ai été sollicité par Villefranche, dont l’entraîneur était alors Sean Mullins, mon ancien équipier à Toulouse. Je l’ai rejoint et je n’ai pas regretté !"

"De très belles années"

"Sportivement, c’étaient de très belles années", se rappelle Faumuina. Les Aveyronnais avaient en effet réussi à se qualifier à deux reprises pour les phases finales, en 2004 et 2005. "Et puis, cela n’a rien à voir avec aujourd’hui, ajoute-t-il. Sans vouloir faire l’ancien, le niveau était plus élevé à l’époque." En dehors des terrains aussi, il conserve de bons souvenirs. "En arrivant à Villefranche, j’ai retrouvé une gentillesse chez les gens que je n’avais connue qu’en Nouvelle-Zélande", assure-t-il.

Depuis son retour, le colosse a ainsi eu plaisir à retrouver un environnement qu’il apprécie. "Il y a encore d’anciens joueurs au club et j’ai des amis à Villefranche, glisse-t-il. C’est un plaisir de revenir ici. Je retrouve la famille."

Les retrouvailles ont été rendues possible par la volonté des dirigeants des Loups de proposer à cet ancien de la maison de prendre la suite de David Collado. "Quand j’ai été sollicité, j’ai demandé trois ou quatre jours de réflexion, pour savoir si j’étais bien à la hauteur, car Villefranche est un club pour lequel j’ai énormément d’estime, précise Mark Faumuina. Mais c’est une opportunité que je ne pouvais pas refuser."

Enfin un rôle d’entraîneur chez les seniors

D’autant que le quinquagénaire pourra ainsi exercer comme entraîneur principal à haut niveau, lui qui exerçait précédemment au Toulouse olympique, à la fois comme adjoint de l’équipe première et entraîneur des juniors. "On s’était revu il y a trois ans et il m’avait dit qu’il était en train de passer des diplômes et que sa volonté était de devenir entraîneur en chef", détaille Sébastien Marty.

Il assure que le manque d’expérience de Mark Faumuina, qui avait seulement connu ce rôle lorsqu’il était entraîneur-joueur de Gratentour il y a plus de dix ans, n’est pas un problème. "Son caractère va lui permettre de s’imposer auprès des joueurs", estime le dirigeant.

" J'ai la chance de profiter du travail de David Collado"

Au-delà de sa découverte du rôle, le nouvel entraîneur villefranchois aura aussi la lourde tâche de succéder à David Collado, qui a fait l’unanimité lors de son passage dans l’ouest du département. "J’ai la chance de profiter de son très bon travail, explique celui qui habite toujours à Toulouse, où il exerce aussi la profession de régisseur de résidence. D’autant que nous avons un peu la même philosophie, en cherchant un maximum de discipline, à ne pas prendre de risque dans notre camp et à occuper le plus possible le terrain adverse."

À l’approche de sa première rencontre sur le banc villefranchois, ce dimanche à Entraigues, il compte "se qualifier en phase finale et pousser le potentiel des joueurs le plus possible ". Histoire de réussir au mieux ses retrouvailles avec Villefranche.

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