Espalion : Toussaint met les serres Rozière en effervescence

  • En cette période, Martine et Florent passent leurs journées au milieu des fleurs.
    En cette période, Martine et Florent passent leurs journées au milieu des fleurs. Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

Avec la production du chrysanthème, fin octobre correspond à une période de forte activité pour cette entreprise familiale.

Symbole de longévité et d’immortalité, c’est, depuis l’après-guerre de 14-18, que tout naturellement le chrysanthème sera le plus souvent utilisé pour aller fleurir les tombes des soldats tombés au champ d’honneur. Aujourd’hui chaque famille ne manque pas d’aller fleurir celles des siens et le chrysanthème reste toujours la star des cimetières.

Route d’Estaing, au fond de la zone de la Bouysse, dans leurs serres, Daniel, Martine, Florent et Céline Rozière sont depuis plusieurs semaines sur la brèche pour préparer cette période qui représente une belle part de leur activité sur l’année.

Une fleur de saison

Même s’il se plante au printemps (le jeune plant de trois centimètres arrive à la serre vers mi-avril), le chrysanthème sera en pleine floraison à l’automne lorsque les jours décroissent. À l’horticulteur de gérer les divers paramètres de sa croissance et de son évolution pour qu’ils soient au top pour le jour "j". Cela passe par de la surveillance (de l’observation), d’arrosages juste ce qu’il faut au bon moment, d’un pincement (une taille) environ toutes les trois semaines. C’est le dernier pincement (entre mi-juin et début juillet selon les variétés) qui lancera le top départ du compte à rebours pour une pleine floraison à Toussaint. Pour Florent, cette année, la très belle qualité est au rendez-vous.

La "pomponette" en pop star

Plante d’automne par excellence, chez la famille Rozière, les chrysanthèmes se déclinent cette année dans toutes les teintes de saison : jaune, orange, rouge mais aussi toute la gamme des roses, mauve, grenat, mordoré ou encore blanc. De plus, les fleurs des chrysanthèmes prennent toutes sortes de formes : simples, doubles, pompons, araignées, boules… Le choix est vaste.

Si l’on assiste au déclin des chrysanthèmes à grosses fleurs (plus difficiles à cultiver et surtout plus fragiles), la simple marguerite a ses adeptes mais c’est bien la pomponette qui a le plus souvent les faveurs des clients les plus exigeants que ce soit en coupe simple ou surtout en composition dans une jardinière. Outre "le beau" l’objectif est aussi d’obtenir des plantes endurcies et trapues qui vont bien résister aux aléas climatiques comme le vent, le froid (jusqu’à moins 3°) ou la sécheresse…

Pas le temps de souffler

À noter que certains privilégient les compositions de bruyères, pensées galtérias, cyclamens, skimmias assemblées sur place à la demande du client qui peuvent se conserver une bonne partie de l’hiver.

Après le grand coup de feu de cette semaine il n’y aura guère l’occasion de souffler. Sainte-Catherine approche et la période des plantations des arbres fruitiers ou d’ornements, des haies… Une autre activité en pleine croissance pour l’entreprise.

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