Football : les réactions après l'élimination surprise de Rodez en Coupe de France

Emerick Darbelet, entraîneur adjoint de Rodez

Au-delà du scénario, la déception, c’est surtout de se faire sortir par un adversaire hiérarchiquement inférieur, d’autant plus qu’il joue en National 3... On n’a pas été assez juste. Sans parler d’objectif, on sait très bien qu’on n’aurait pas gagné la Coupe de France et que notre parcours se serait arrêté avant le Stade de France. Je ne pensais pas non plus qu’il allait se terminer ici, mais la priorité, c’est le championnat. Même si on avait été loin, ça n’aurait pas changé. J’ai une forme de petite colère, mais j’étais bien plus énervé quand on avait perdu à Guingamp (2-1, le 2 octobre). Ce soir (hier), c’est frustrant, mais on ne peut pas s’arrêter qu’au résultat.

Jean-Noël Cabezas, entraîneur de Cannes

On savait que ce serait du 50-50 comme sur ce match de coupe. Je suis très content du comportement de mes joueurs, qui ont su égaliser très rapidement. On a beau être deuxième en N3, la montée a beau être la priorité avec deux matches contre le premier et le troisième qui arrivent, on n’allait pas lâcher la coupe pour autant. C’est un exploit de sortir Rodez, qui joue quand même en Ligue 2.  J’avais le pressentiment que Florian (Verplanck, son gardien) ferait encore des prouesses aux tirs au but, c’est ce qui s’est passé. (sourire)