Lavernhe-de-Sévérac : ça plane pour les abeilles des Ruchers de l’Olip

  • Le miel est récolté mûr. Il est extrait, décanté et mis en pot dans les jours suivant la récolte.
    Le miel est récolté mûr. Il est extrait, décanté et mis en pot dans les jours suivant la récolte. Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

Le GAEC des Ruchers de l’Olip créé en 2009 revendique la pratique d’une apiculture sédentaire et 100 % naturelle.

Le GAEC des Ruchers de l’Olip a été créé en 2009 par Éric et Jérôme de Lescure, apiculteurs depuis trois générations à Lavernhe-de-Sévérac. Aujourd’hui, la ferme est toujours entre les mains entre les mains d’Éric de Lescure, mais Jérôme a pris un autre chemin et cédé la place à Aude Dureuil. Le GAEC des Ruches de l’Olip ce sont 400 ruches notamment installées sur les communes de Sévérac-d’Aveyron et de Laissac, qui abritent des abeilles Buckfast/Noires. Quelques-unes ont également pris place du côté des Cévennes lozériennes pour la qualité du miel de châtaigner de cette région.

Quand Aude Dureuil parle de son activité, on sent tout de suite qu’on ne plaisante pas ici avec les notions de qualité et d’authenticité. « Nous produisons le miel le plus brut possible afin qu’il conserve toutes ses qualités d’origine, explique la jeune femme. Nous travaillons dans la plus pure tradition. Le miel est récolté mûr. Il est extrait, décanté et mis en pot dans les jours suivant la récolte. Il n’est pas stocké dans des fûts métalliques. Nous ne pratiquons pas le mélange de différents miels et nous ne chauffons jamais notre miel. C’est pour cela que l’on peut observer une cristallisation naturelle dans nos pots. »

Revendiquant la pratique d’une apiculture sédentaire et 100 % naturelle, les Ruchers de l’Olip n’ont pas de grandes ambitions en matière de développement. « Nous avons 400 ruches et, au plus, nous arriverons un jour à 500, souligne Aude Dureuil. Mais nous n’irons pas au-delà. Nous tenons trop à conserver notre taille humaine et notre fonctionnement familial. » Aude aime également aller au contact de ses clients, lesquels apprécient également d’aller au contact de l’apicultrice.

Cette dernière est ainsi présente de manière régulière sur les marchés de Sévérac, de Laissac ou de La Primaube. La vente directe à la miellerie est également un vecteur de commercialisation d’un miel naturel bien dans l’air du temps. « On sent bien que les gens aspirent davantage au naturel, confirme Aude. Mais ils recherchent aussi des explications. On doit leur expliquer pourquoi notre miel ne file pas, n’est pas fluide comme certains produits industriels. Nous avons aussi un travail de pédagogie. »

Contact : 06 62 46 67 47.
 
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