Dossier arbitrage : le basket-ball et le hand peinent aussi à recruter dans l’Aveyron

  • Même respectés, les arbitres sont de moins en moins nombreux à assurer les matches de sports de salle.
    Même respectés, les arbitres sont de moins en moins nombreux à assurer les matches de sports de salle. Archives Centre Presse - Jean-Louis Bories
Publié le
Vincent Naël

Comme pour le football, les sports de salle ont du mal à trouver des volontaires pour l'arbitrage en Aveyron. Focus sur le hand et le basket. 

Si le nombre d’arbitres aveyronnais de basket-ball et de handball diminue et que sa moyenne d’âge augmente, les agressions à leur encontre sont toujours aussi rares. « On est respecté », juge l’Aveyronnais Kévin Assemat, qui officie sous les paniers. Son confrère Fabrice Creyssiels, élu au comité départemental, prolonge : « Je ne me suis jamais fait menacer. »

« On a clairement un manque »

Idem pour ceux qui arbitrent entre les deux buts, comme la Ruthéno-Castonétoise Amélie Fixes. «Les joueuses sont déjà contentes d’avoir quelqu’un au sifflet, donc je peux vous dire qu’il y a du respect », sourit la capitaine des Rocettes (Nationale 3). Car oui, les directeurs du jeu se font de plus en plus en rares dans ces deux sports. « On a clairement un manque en Aveyron et c’est difficile de recruter des jeunes. »

Pour les mêmes raisons que dans le basket. « Arbitrer, ça ne correspond plus à leurs attentes, souffle l’entraîneur de l’Élan Aveyron Nicolas Flottes (Nationale 3 féminine). Aujourd’hui et encore plus depuis le début de la crise sanitaire, ces générations-là veulent avoir du temps pour elles le week-end. Deux entraînements et un match par semaine, c’est déjà le bout du monde… On en vient quasiment à obliger des U18 d’aller arbitrer des U9 pour que les petites puissent jouer leur tournoi. Quand j’étais jeune, c’était inimaginable. »


Un égoïsme qui engendre de tristes conséquences, comme le raconte Fabrice Creyssiels : « Pour la première fois dans le département, un arbitre a officié seul et surtout, on a dû reporter un match parce qu’on n’était pas assez sur le week-end. »

A lire aussi : DOSSIER - Abandonnés par les clubs, les arbitres de foot en voie d’extinction en Aveyron

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