Football - Rodez : la tension monte d’un cran

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  • De plus en plus contesté par les supporters, Laurent Peyrelade rassure : « Je sens mon groupe capable d’accrocher le maintien. Être pro, c’est dur, mais il faut juste être persévérant, exigeant et travailler pour que les points arrivent. »
    De plus en plus contesté par les supporters, Laurent Peyrelade rassure : « Je sens mon groupe capable d’accrocher le maintien. Être pro, c’est dur, mais il faut juste être persévérant, exigeant et travailler pour que les points arrivent. » Centre Presse - Jean-Louis Bories
  • De plus en plus contesté par les supporters, Laurent Peyrelade rassure : « Je sens mon groupe capable d’accrocher le maintien. Être pro, c’est dur, mais il faut juste être persévérant, exigeant et travailler pour que les points arrivent. »
    De plus en plus contesté par les supporters, Laurent Peyrelade rassure : « Je sens mon groupe capable d’accrocher le maintien. Être pro, c’est dur, mais il faut juste être persévérant, exigeant et travailler pour que les points arrivent. » - Jean-Louis Bories
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Après la cinquième défaite de Rodez sur les dix derniers matches, samedi, son entraîneur Laurent Peyrelade, de plus en plus critiqué par les supporters du club, a été pris à partie par certains d’entre eux.

Quand ça va, on est ensemble, quand ça ne va pas, on est tous dans le même bateau. » Peut-être le capitaine du Raf Pierre Bardy a-t-il vu son entraîneur Laurent Peyrelade se faire chahuter par des supporters de son propre club samedi, à Paul-Lignon, à l’issue de la défaite (1-3) contre Auxerre ? Quand le coach s’est dirigé vers ses proches quelques minutes après le coup de sifflet final, plusieurs fans lui ont fait part de leur mécontentement. « On n’a rien montré ! » « Bienvenue en Ligue 2 ! C’est dur ! », leur a répondu le Sarthois. « On peut perdre, mais pas comme ça, on n’avait aucune agressivité sur le terrain ! »

Laurent Peyrelade défendu par ses joueurs

Chose particulièrement rare sur le Piton, comme la colère exprimée par le kop ruthénois, d’ordinaire si lisse avec le club, en milieu de semaine dans ces colonnes. Signe que la tension est encore montée d’un cran, de plus en plus d’aficionados demandent le départ du technicien en place depuis 2015. Celui qui est devenu une icône pour avoir emmené Rodez du CFA jusqu’en Ligue 2, avant de l’y maintenir ces deux dernières saisons. « Un changement d’entraîneur est prévu ? » « Son système ne convient plus. Ce coach est têtu, et c’est ce qui va perdre le club », pouvait-on lire, parmi de nombreux commentaires du même acabit, sur les réseaux sociaux samedi à la suite de ce dixième match consécutif sans succès, dont cinq défaites.

Mais autant que les résultats en berne, les supporters pointent du doigt le discours peu ambitieux de l’homme à l’écharpe. Et notamment sa sortie pour le moins étonnante vendredi, en conférence de presse : « Je ne regarde pas (le classement). Mais on a les mêmes hommes qu’à l’époque où on était en CFA, on n’a pas passé d’un seul coup le cap des 800 salariés ! Bien sûr qu’un maintien en Ligue 2 est important pour le club, mais est-ce vital ? »

En tribunes samedi puis sur la page Facebook du club, les critiques ont fusé. « C’est vraiment un excellent discours pour galvaniser les joueurs. Ils l’appliquent à la lettre, ce n’est pas vital, on ne joue pas », souffle l’un des supporters.

Le piston droit ruthénois Lucas Buadès répond : « On fait le maximum chaque week-end pour rivaliser et gagner tous les matches. On comprend leur mécontentement, mais on appelle à leur soutien. Ce n’est pas le moment de créer une cassure entre nous. C’est avec eux que l’on réussira à renouer avec la victoire (la dernière remonte au 3 décembre). »

Et au sein de l’effectif, l’unité évoquée par Rémy Boissier vendredi est-elle bien réelle malgré l’échauffourée qui aurait éclaté à Ajaccio (2-1), le 26 février ? « Ce qui s’est passé là-bas, chose normale dans un vestiaire, a encore plus soudé le groupe. » Quant à Laurent Peyrelade, il a été défendu par Pierre Bardy, donc, mais a aussi reçu le soutien de la doublure Alan Kérouédan. « Avec le coach, tout le monde…on ne se pose pas de questions et on va redresser la barre », assure le joueur formé à Rennes.

« Une finale » à Grenoble

Il y a urgence car la zone rouge se rapproche dangereusement : l’avant-dernier (Dunkerque), qui joue à Toulouse à 20 h 45, n’est plus qu’à trois points.Et dire que les sang et or en comptaient six de plus à la trêve… Alors oui, les deux dernières défaites ont été infligées par des candidats à la montée, l’écart de niveau avec Auxerre étant particulièrement criant comme l’ont souligné l’entraîneur et plusieurs joueurs samedi. Mais le Raf a aussi été incapable de battre ses concurrents au maintien cette année, concédant le nul à domicile devant Valenciennes (0-0), le 5 février, puis s’inclinant à Dunkerque (2-0), le 12.

De quoi donner un peu plus d’importance au déplacement à Grenoble, 18e, samedi. Rémy Boissier le reconnaît : « C’est un match charnière, il va falloir aller le chercher, c’est sûr. » « Cette rencontre est une finale et il va falloir la préparer comme telle », prévient le piston gauche Johann Obiang. Lucas Buadès conclut : « Forcément, ça va être la guerre. Là, on n’a pas le droit à l’erreur. Il faut attaquer ce match comme si c’était le dernier. De toute façon, il ne reste que des finales. »

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