Station A à Rodez : "Nous ne braderons pas tout si le projet est en danger"

  • L’assemblée générale de Station A a réuni plusieurs dizaines de personnes dimanche 24 avril.
    L’assemblée générale de Station A a réuni plusieurs dizaines de personnes dimanche 24 avril.
Publié le
Philippe Henry

Lors de l’assemblée générale qui s’est tenue dimanche 24 avril, les responsables du tiers-lieu ont tenu à clarifier certains points, en particulier autour du potentiel transfert de Station A, au quadrilatère de Combarel.

Régulièrement, les responsables de Station A organisent des assemblées générales pour informer ceux qui ne connaissent pas encore la structure, les renseigner sur ce qu’est un tiers-lieu, etc. Mais dimanche matin, les questions tournaient essentiellement autour de la récente actualité concernant l'ancien haras national.

Ainsi, après l’annonce de la municipalité de vouloir acquérir les lieux, les responsables de Station A ont confié leur souhait, "l'ancien haras est un lieu super pour faire un tiers-lieu, mais depuis les choses ont changé". "On a vite compris que s’il y avait une vente du haras, cela se ferait sans Station A", déplore Alan Hay, directeur du tiers-lieu. " Et jusqu’à présent la seule option était de dire : on attaque juridiquement la vente, on bloque tout, tout simplement pour assurer la pérennité du lieu, protéger les emplois, car nous avons 65 résidents, 25 salariés. On ne peut pas dire à tout le monde, c’est fini."

Assurer la pérennité

Mais depuis peu, une autre solution semble se dessiner pour Station A : le quadrilatère de Combarel. Pour rappel, " c’était au tout début de notre projet, la seule solution qui nous paraissait envisageable. Entre-temps, le quadrilatère a été vendu à des promoteurs immobiliers et ensuite nous avons répondu à l’appel à projets du haras lancé par le Département", explique Alan Hay.

" Aujourd’hui cette solution du quadrilatère revient, on étudie ce projet sérieusement. Mais l’étudier sérieusement c’est aussi faire en sorte que toutes les conditions pour assurer la pérennité du projet, de son concept, de ses salariés et de ses résidents", poursuit-il.

"On l’étudie très sérieusement, mais on ne mettra pas en danger le projet global Station A", prévient Alan Hay.

Pour l’intérêt des résidents, "nous sommes en train d’évaluer toutes les choses qu’il faut caler, organiser, discuter et avoir les engagements de la part des collectivités pour que les choses puissent se faire dans le bon ordre. " " Je le répète, martèle le responsable de Station A, nous sommes très attentifs et nous étudions avec sérieux cette alternative mais nous ne braderons pas tout si on voit que la proposition met en danger le projet ". Concernant un hypothétique déménagement du tiers-lieu à Combarel, " la question des délais est essentielle. Il y en a pour au moins un ou deux ans. La transition doit se faire en douceur "

Pour le responsable du tiers-lieu il s’agit d’une décision "grave. Prenons tous les critères, écoutons tous ceux qui contribuent, regardons pour chacun quel est l’impact. Il est important de ne pas se tromper ".

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Les commentaires (1)
Anonyme11542 Il y a 1 année Le 27/04/2022 à 07:51

On ferme et basta. Terminé le rendez-vous des ex 68 (ars), des bitniks ruthénois, des angles friends des consommateurs de station de ski... et des bobos ruthénois. Plus de nuages au dessus des haras mais un ciel bien bleu et sain