Millau : Olivier Fabre ne veut pas être "un député sans boussole, mais celui de l’écoute et de l’action"

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    Olivier Fabre : "Je ne suis pas du genre à brûler les étapes." - Midi Libre
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Cyril Calsina

Dans un entretien à nos confrères de Midi Libre, Olivier Fabre annonce enfin qu’il est candidat à l’investiture pour la 3e circonscription.

Êtes-vous le candidat LREM aux législatives sur la 3e circonscription ?

Je suis candidat à l’investiture. Je m’engage dans cette élection au service de tous les Sud-Aveyronnais, au service du développement, car les enjeux sont importants. Notre avenir dépend de notre travail local, du regroupement des énergies et du rassemblement.

Est-ce que les votes pour Emmanuel Macron vous ont décidé à franchir le pas ?

Je suis sur un autre terrain. Je suis sur le terrain du Sud-Aveyron, pas sur celui uniquement de la politique. Ma seule ambition, c’est de rassembler toutes les forces vives pour bâtir ensemble car il y a de très beaux exemples sur le territoire.

Vous êtes un homme très occupé, notamment par l’inscription du savoir-faire gantier à l’Unesco. Est ce compatible avec la fonction que vous visez ?

Je suis un homme d’action et de terrain, ma passion pour le territoire me pousse à aller plus loin. Mon engagement envers le Sud-Aveyron est très important. Il y a tellement de choses à faire pour la réussite de tous nos cantons. Il y a une continuité dans mon implication dans la valorisation de nos savoir-faire locaux et la fonction que je vise. Je peux aussi rappeler que nombre des candidatures à l’Unesco sont portées et défendues par des parlementaires.

Le territoire est orphelin de député depuis juillet 2021. Quelle a été votre réaction à l’annonce d’Arnaud Viala ?

J’ai toujours entretenu de très bons rapports avec Arnaud Viala, je sais que nous partageons le même attachement à notre territoire, nous nous apprécions. Je ne jugerai pas les raisons qui ont pu provoquer cette décision, mais je sais qu’un siège vide à l’Assemblée nationale est une circonscription invisible.

Pourrons-nous compter sur vous, en cas de victoire, pour aller au bout du mandat ?

Oui j’en prends l’engagement. Le respect des électeurs est important, ce sera ma priorité.

Que voulez-vous apporter à votre circonscription ?

Un territoire se construit à partir d’éléments solides et réels, je souhaite défendre notre identité. Je veux apporter mon expérience de chef d’entreprise artisanale et mon énergie, mais aussi de président de structures rassemblant des acteurs économiques importants.

Il est impératif de valoriser les femmes et les hommes sans exclusion, protéger nos enfants, créer du lien intergénérationnel pour faire de la circonscription un territoire d’attractivité.

Quel genre de député serez-vous ?

Un député de proximité, mais aussi un député qui s’occupera du développement économique et qui fera le lien avec Paris. Je sais que je ne serai pas un député sans boussole, mais le député de l’écoute et de l’action. Un député du présent : au sein de l’Assemblée, sur le territoire, auprès des entreprises et bien sûr de ses habitants.

Quelles sont les causes qui vous tiennent à cœur ?

Elles sont nombreuses, le pouvoir d’achat en premier lieu. Celle de la transition écologique parce que nos territoires sont exposés au changement climatique. La question cruciale du handicap, le grand âge et la santé, parce qu’un habitant de la ruralité doit avoir un accès à la santé de qualité et de proximité rapidement. Vous ne serez pas étonné si je vous dis l’entreprenariat, l’économie territoriale, la défense de nos intérêts.

La valorisation du monde paysan et des métiers, parce que le recrutement est au cœur de nos préoccupations locales. Plus que jamais l’école, la formation, l’égalité des chances. Bien entendu la question de la protection de nos enfants, l’exigence du bien vivre en sécurité.

Enfin, l’accès à la culture au cœur des villages, parce que je crois que l’on grandit heureux avec elle.

Pourquoi maintenant ?

Il y a 25 ans, deux choix se présentaient à moi : poursuivre mes études et choisir une voie politique ou rejoindre une entreprise familiale qui appartient un peu au patrimoine sud-aveyronnais. Pour qui me connaît, je ne suis pas du genre à brûler les étapes, je suis un homme trop prudent pour cela.

J’ai aujourd’hui 49 ans, un événement en juin 2020 a failli mettre fin à ma vie.

Et là, quand vous vous réveillez, avec le risque fort de ne plus marcher, vous n’hésitez plus à vous engager dans une voie au service des autres.

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Les commentaires (1)
Altair12 Il y a 2 années Le 27/04/2022 à 08:24

S'il gère son entreprise comme la macronie gère la France, il ne sera pas nécessaire d'attendre 5 ans pour mettre la clé sous la porte !