Aveyron : l'horizon se dégage pour l'hôtellerie de plein air

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    Les campings vont faire le plein cet été. Centre Presse - José A. Torres
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La saison touristique s'annonce prometteuse. Des hausses de 25 à 30 % des réservations, par rapport à 2019, sont prévues cet été. 

Les nuages qui s'étaient accumulés ces derniers mois, notamment en raison du contexte sanitaire, au-dessus de la saison touristique semblent s'être définitivement levés. En France, l’hôtellerie de plein air, fait le plein pour cet été. Les réservations sont en hausse de 24 % à date par rapport à 2019 et le chiffre d’affaires prévisionnel est en hausse de 30 %. L'Aveyron n'est pas en reste selon Laure Dalbin, gérante du camping Les Genêts à Salles-Curan et présidente de l'association départementale de l'hôtellerie de plein air.

"Les réservations sont également en hausse pour ce week-end de l'Ascension, précise Laure Dalbin. Mais pour cet été, nous notons des réservations qui sont en augmentation de 20 à 30 % selon les établissements. Nous nous attendons à voir beaucoup de monde. Il faut comparer ces chiffres à ceux de l'année 2019, qui a été une très bonne saison. Car 2021 et 2022 ont été tronquées par la crise sanitaire."

Cette saison estivale marquera également le retour des touristes étrangers. "Rien que pour mon camping, à Salles-Curan, explique Laure Dalbin, j'estime que la clientèle néerlandaise représente presque la moitié des réservations. Les années précédentes, notamment durant le Covid, la clientèle française, et celle des départements limitrophes, avait compensé cette baisse. Certains ont gardé l'habitude de l'hôtellerie de plein air. Je crois malheureusement que les réservations que nous enregistrons se font parfois au détriment de l'hôtellerie classique."

Mais, comme dans le secteur de la restauration en particulier, le manque de main-d’œuvre se fait cruellement ressentir. "C'est catastrophique dans de nombreux domaines, déplore la présidente de l'association départementale. On ne trouve plus de cuisiniers, de serveurs bien sûr mais également de personnel d'entretien." "Cela handicap le fonctionne de nos structures. Quand je prends mon exemple, j'ai dû travailler de nombreuses heures supplémentaires pour compenser les embauches que nous n'avons pas pu réaliser, déplore Laure Dalbin. Souvent, les besoins ne correspondent pas aux attentes des saisonniers ou de ceux à qui nous souhaitons proposer des contrats plus longs."

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