Service à domicile : l’ADMR de l'Aveyron en mutation pour continuer à servir au mieux

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    Les différents projets sur lesquels travaille l’association pourraient notamment permettre de faciliter le bien-être au travail et le recrutement. José A. Torres
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Xavier Buisson

Qualité de vie au travail et bien-être des salariés seront quelques-uns des axes de travail de l’association, qui amorce, depuis quelques mois, une refonte de son réseau dans l’Aveyron.

L’ambition d’accompagner au mieux les personnes à domiciles, "afin qu’elles puissent y rester le plus longtemps possible", comme le résume la présidente Nicole Cristofari, est plus que jamais d’actualité chez les salariés et bénévoles de l’Aide à domicile en milieu rural (ADMR) de l’Aveyron. Au terme d’une année qui a connu une forte croissance de l’activité (7 % de hausse entre 2020 et 2021, 11 % en ce qui concerne les personnes les plus dépendantes, handicapés ou bénéficiant de l’allocation personnalisée d’autonomie), l’association tiendra son assemblée générale, mardi 14 juin, à Sébazac.

Au cours de ce grand rassemblement annuel, les responsables de la structure, outre la présentation de traditionnels bilans, présenteront plusieurs projets d’ampleur, déjà lancés ou en cours de réflexion. À commencer par une réorganisation administrative des services qui prendra plusieurs visages, dont celui du groupement d’employeurs, effectif depuis bientôt six mois. "L’idée est de mieux nous professionnaliser dans les territoires", explique Laure Pradeilles, directrice de la fédération aveyronnaise. Deux cadres de secteur ainsi que plusieurs responsables de territoires ont été embauchés afin, poursuit-elle, "d’accompagner et de soutenir les bénévoles sur les aspects administratifs, ressources humaines, management, gestion des plannings…".

Sous le patronage de l’Agence régionale de santé, l’ADMR rejoint par ailleurs le Dispositif d’appui à la coordination (Dac), qui va pour sa part organiser et harmoniser les parcours de vie et de soin. Et parce qu’il est aujourd’hui "impossible de dissocier parcours de vie et parcours de soins", selon Nicole Cristofari, un comité professionnel territorial de santé (CPTS) se met en place petit à petit. L’assemblée générale sera l’occasion de faire connaître ces nouveaux outils (et leurs vertus) aux associations locales.

Aujourd’hui, à l’issue de la crise du Covid-19, l’ADMR fait face à de "fortes difficultés de recrutement". "Tous les services cherchent et le chômage est très bas", affirme la présidente de l’association qui connaît un fort "turn-over" parmi ses effectifs, même si pour autant le nombre d’employés reste stable. "La problématique est qu’il y a de plus en plus de personnes dépendantes à accompagner et que nous avons besoin de plus en plus de personnel qualifié", explique Nicole Cristofari. Les différents projets sur lesquels travaille l’association pourraient permettre de faciliter le bien-être au travail et le recrutement, une nécessité alors que les besoins sont actuellement de l’ordre d’une soixantaine de salariés… et que la population, dans l’Aveyron comme ailleurs, est vieillissante et amenée à le devenir chaque année davantage.

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