Retraites, APL, RSA, handicap... Quelles sont les aides que le gouvernement souhaite revaloriser

  • Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
    Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
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Centre Presse Aveyron

Le projet de loi "pouvoir d’achat" du gouvernement prévoit d’augmenter plusieurs aides afin de soulager les ménages modestes en cette période d'inflation galopante.

Alors que l'inflation doit atteindre les 5,5 % en moyenne en 2022, le gouvernement, par la voix du ministre de l'Economie Bruno Lemaire invité de BFMTV ce lundi, a détaillé des mesures afin de soutenir le pouvoir d'achat des Français.

Le projet de loi doit être présenté début juillet en Conseil des ministres avant son adoption par le Parlement. Une adoption qui, faute de majorité absolue, devrait prendre plusieurs semaines. Cependant, les aides accordées aux Français devraient être rétroactives au 1er juillet. En voici la liste.

Inflation: Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) confirme sur @BFMTV que les APL seront revalorisées de 3,5% pic.twitter.com/hXYwHncPGk

— BFMTV (@BFMTV) June 27, 2022

Les minima sociaux (dont le RSA) et les prestations familiales sont bien évidemment concernés par le coup de pouce annoncé par le gouvernement.

Les pensions de retraite de base seront aussi revalorisées à hauteur de 4 %. Comme l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa).

Concernant le logement, la hausse des loyers sera plafonnée à 3,5 % afin de protéger les ménages les plus modestes. Et l'aide personnalisée au logement (APL) doit être augmentée de 3,5 %.

Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire): "Nous mettons en place un bouclier loyer (...) Les loyers n'augmenteront pas, pendant un an, de plus de 3,5%" pic.twitter.com/Czq95RtUcw

— BFMTV (@BFMTV) June 27, 2022

L'allocation aux adultes handicapés (AAH) devrait aussi profiter du projet de loi porté par l'exécutif.

Mieux partager avec les salariés la richesse créée par les entreprises, tel est le souhait du gouvernement qui souhaite étendre l'intéressement, même s'il n'existe pas d'accord de branche ou avec les représentants du personnel.

L'ensemble de ces aides destinées à soutenir le pouvoir d'achat des Français devraient coûter "un peu moins de 7 milliards fin 2022, et 8 milliards d’ici à avril 2023".

D'autres mesures comme le chèque inflation, la hausse du point d'indice des fonctionnaires et celle de la prime d'activité font partie du second volet du plan du gouvernement. Sont aussi concernés le bouclier tarifaire et la prime de pouvoir d'achat. 

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