Canoë-kayak : la reprise n’est pas un long fleuve tranquille pour le club de la MJC de Rodez

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  • Les kayakistes ruthénois descendent les rivières aussi bien en hiver qu’en été.
    Les kayakistes ruthénois descendent les rivières aussi bien en hiver qu’en été. Repro CP
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Serge Carrière

Cette saison, les activités ont pu reprendre leur cours au sein du club de canoë-kayak de la MJC ruthénoise. Mais l’association a perdu des licenciés en route et espère se renflouer.

Plutôt tourné vers le kayak, le club de la MJC de Rodez a souffert de la crise sanitaire et a perdu de nombreux pratiquants ces deux dernières années. "Avant, nous étions une trentaine", précise Corinne Mougeot, la trésorière de l’association de canoë-kayak, qui pratique depuis une bonne vingtaine d’années. Elle ajoute : "Maintenant nous sommes tout juste 15. Pendant la crise sanitaire, il a été difficile de faire des sorties et d’organiser les sorties du mercredi après-midi pour les plus jeunes."

De la compétition au loisir

Si le club du Piton est plus axé sur la pratique loisir et familiale, avec des pratiquants âgés de 11 à plus de 60 ans, cela n’a pas toujours été le cas. Le Ruthénois Hugo Cailhol, associé au Palois Nicolas Sciannimanico, a été sacré champion d’Europe de canoë en 2014. Le duo s’est également imposé lors d’une manche de la coupe du monde, avant d’être désigné équipe suppléante pour les Jeux olympiques de Rio en 2016. Année où le tandem ruthéno-palois a terminé 5e du championnat du monde en individuel et a été sacré en équipe. Un autre licencié de la MJC Rodez, Hugo Crépeau, associé à Théo Roisin, a obtenu de nombreux titres et a participé aux manches qualificatives pour les JO 2016.

Mais faute de compétiteurs, le temps n’est plus à la course pour le club ruthénois, mais au loisir. "Nous pratiquons souvent en famille", indique la trésorière. Si les initiations peuvent se faire sur les eaux calmes du lac, c’est sur les rivières de la région, comme l’Aveyron, le Tarn, ou encore l’Allier, que les adhérents se retrouvent. Suivant le niveau d’eau, la descente peut être plus ou moins rapide, voire sportive, sur une même rivière. "Nous choisissons la rivière en fonction du niveau des participants." Aimer l’eau et savoir nager sont des éléments essentiels à la pratique. "Il faut également ne pas être trop frileux, car on pratique plutôt l’hiver", prévient Corinne Mougeot.

Avec la suppression des restrictions sanitaires, le club a pu retrouver un rythme normal cette saison. Mais l’association présidée par Marc Caihol espère que cette reprise permettra d’attirer de nouveaux membres pour remettre le club à flot pour la rentrée.

Deux disciplines, un club

Si les deux termes sont souvent associés, le canoë et le kayak sont deux disciplines différentes. Et les deux se pratiquent au sein du club de la MJC de Rodez. Ils se ressemblent par leur embarcation allongée qui se dirige à l’aide d’une pagaie et car ils sont faits pour accueillir une ou deux personnes. Mais le canoë se pratique à genoux avec une pagaie simple, alors que dans le kayak, on est assis avec les jambes allongées, en tenant une pagaie double.

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