Meurtre à Capdenac-Gare : un différend familial à l'origine ?

  • Une violente dispute familiale est-elle à l'origine du meurtre d'un septuagénaire capdenacois, vendredi ?
    Une violente dispute familiale est-elle à l'origine du meurtre d'un septuagénaire capdenacois, vendredi ? Bernard-Hugues Saint-Paul -
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Un membre de la famille de la victime a été interpellé vendredi 1er juillet. Mis en cause, le quadragénaire, connu pour des troubles psychiatriques, n'a pu encore être entendu par les enquêteurs. 

Un différend familial est-il à l'origine du meurtre d'un retraité à Capdenac-Gare, vendredi 1er juillet ? Ce jour-là, peu après 14 heures, le corps sans vie de Roger M., né en 1951, est découvert dans son appartement de la rue Sevenes. Il n'a pas survécu à de nombreuses blessures par arme blanche. Une enquête est alors rapidement diligentée. Peu de temps après la découverte du cadavre, les effectifs du peloton de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie (PSIG) interpellent un suspect à son domicile, situé à seulement quelques centaines de mètres du lieu du crime.

Troubles psychiatriques

Il s'agit d'un homme d'une quarantaine d'années. Il présente sur lui des traces de sang. Son comportement est décrit comme "suspect" par les enquêteurs. Selon nos informations, cet homme possède un lien de parenté avec la victime. Immédiatement placé en garde à vue, le mis en cause n'a pu répondre aux questions des enquêteurs. Suivi depuis de nombreuses années pour un trouble mental, il a été pris en charge en urgence par les services de psychiatrie. Sa garde à vue a par conséquent été levée, sans qu'il n'ait pu donner d'explications sur les faits. Le parquet de Rodez, en charge de l'enquête, a indiqué ce dimanche que l'homme était également connu des services de police et de justice. 

Autopsie à venir

"Il doit faire l'objet d'un examen psychiatrique dans les jours à venir afin de déterminer si son discernement était éventuellement altéré ou aboli au moment des faits", précise encore le procureur de la République, Olivier Naboulet. Une autopsie du corps de la victime est également programmée en début de semaine au sein du service de médecine légale à Montpellier. Elle pourrait permettre de déterminer plus précisément les causes de la mort et la chronologie des violences subies par la victime. 

En attendant, le dossier, de nature criminelle, devrait rapidement être confié au pôle de l'instruction du tribunal judiciaire de Montpellier. Une information judiciaire pourra alors être ouverte et éclaircir les nombreuses zones d'ombre de cet homicide qui a particulièrement ému la ville de l'Ouest-Aveyron, à la frontière du Lot. Vendredi, des techniciens d'investigations criminelles sont intervenus sur les lieux du crime ainsi qu'au domicile de l'auteur présumé. 

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