Bassin decazevillois : la vigilance reste de mise pour la reprise de l'usine Sam

Abonnés
  • Les salariés de la Sam réunis hier soir en assemblée générale devant le site de la fonderie à Viviez. Les salariés de la Sam réunis hier soir en assemblée générale devant le site de la fonderie à Viviez.
    Les salariés de la Sam réunis hier soir en assemblée générale devant le site de la fonderie à Viviez. MCB
Publié le
MCB

Le délai de reprise étant dépassé, ce sont des salariés inquiets qui sont venus s’informer sur les dernières avancées du dossier.

Les délégués syndicaux de la Société aveyronnaise de métallurgie (SAM) de Viviez ont déclenché jeudi soir une assemblée générale afin d’informer les salariés de l’avancée, ou plutôt du ralentissement, de la reprise de l’entreprise par Mathieu Hède. Bien que soutenu par la Région, ce délai de reprise qui était fixé au 30 juin est désormais dépassé ce qui soulève des inquiétudes. Surtout lorsqu’on apprend que la Société bretonne de fonderie et mécanique (SBFM) a été lâchée à 1 € symbolique par Renault qui continue d’y investir 32 millions d’euros tout comme la fonderie du Poitou qui ferme à son tour aujourd’hui. "Certains salariés sont fragiles psychologiquement", confie le délégué CGT David Gistau avant de reprendre, "Mathieu Hède ne demande que trois mois de plus, 8 millions d’euros et la présidente Carole Delga le soutient mais les mandataires ne veulent entendre parler que d’un mois de délai supplémentaire. On est resté 154 jours à l’intérieur de la Sam alors s’il faut se mobiliser on sera devant l’entreprise pour ce soit accordé". Vigilance est le mot d’ordre des délégués CGT de la Sam.

Emploi

De son côté, son alter ego Ghislaine Gistau revient sur les promesses de reclassement faites par Agnès Pannier Runacher, ministre de la Transition écologique. "Sur 114 salariés, seuls 46 sont aujourd’hui en CDI, les autres n’ont trouvé que des emplois précaires. on n’est pas satisfait de savoir que deux tiers des collègues sont intérimaires. On est loin d’avoir stabilisé tout le monde. Et les discussions se poursuivent pour les salariés de plus de 57 ans sans compter que ceux qui avaient des postes à responsabilité sans qualification ne sont pas reconnus… Et sans parler des salaires… La Sam était aussi source d’intégration. la réalité est loin des accompagnements exemplaires promis."

"La réalité c’est que le projet de Mathieu Hède doit se concrétiser rapidement car il y a un vrai savoir-faire ici mais il n’aura de sens que si les salariés sont toujours là et partants pour ça", martèle Sabastien Lallier autre délégué CGT des salariés de la Sam. "On continue à œuvrer pour que ce projet voit le jour", résume Ghislaine Gistau.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Viviez

135500 €

Maison T3 avec plain-pied de vie. 2 terrasses très bien exposées. cuisine a[...]

Toutes les annonces immobilières de Viviez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?