Football : pas de miracle pour Rodez face au PSG

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  • Les Ruthénoises ont encaissé quatre buts, hier, et ont dû lutter face à la multitude d’assauts parisiens.
    Les Ruthénoises ont encaissé quatre buts, hier, et ont dû lutter face à la multitude d’assauts parisiens. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
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Confrontées à une des plus grosses équipes du championnat lors de la deuxième journée de D1, samedi 17 septembre, les sang et or n’ont pas résisté à la force offensive du PSG, sans pour autant capituler.

La marche était trop haute. Mais ce n’était pas une surprise. Samedi 17 septembre, les Rafettes ont subi la loi des joueuses du PSG, qui se sont largement imposées (4-0) sur la pelouse de Paul-Lignon. Pour une deuxième journée et une première à domicile, le duel était de taille pour les sang et or.

Déjà il y a une semaine, Laurie Cance et ses coéquipières étaient défaites (2-0) chez le Paris FC, qui s’était qualifié pour la Ligue des Champions en terminant troisième du championnat. Et hier, c’est l’équipe qui va batailler toute la saison avec Lyon pour le titre qu’elles recevaient. Sans succès pour l’instant, au classement et devant le but, Rodez a surtout coché la prochaine journée pour plonger dans son championnat.

Lutte en défense  

Si la confrontation s’apparentait à une mission impossible sur le papier, l’entame de match a fait souffler un vent d’espoir sur la pelouse ruthénoise. Les joueuses de Mathieu Rufié ont offert un début costaud aux 1 200 spectateurs. C’est même Chloé Bornes, revenue cet été sur le Piton, qui a réalisé le tout premier tir du match à la 4e minute. La tentative de la défenseure, lancée par Mylaine Tarrieu, est passée à droite du but de Lydia Williams. "J’aurais bien aimé qu’on la marque, pour voir ce que ça aurait donné après. Même si je pense que ça n’aurait pas changé l’issue du match", remarquait l’entraîneur sang et or. Juste après, Bornes déjouait de la tête un des premiers centres dangereux des Parisiennes. Mais ce n’était que le début d’une longue lutte.

Après avoir joué du ballon pendant une grosse quinzaine de minutes, les Ruthénoises ont dû se consacrer à protéger les abords du but de Sieber. Les Parisiennes de Gérard Prêcheur venaient d’élever le niveau physique. L’internationale Grace Geyoro a rapidement ouvert le compteur (19e, 0-1). Centres repoussés par le bloc ruthénois, tirs au-dessus du but, frappes arrêtées par Sieber… Les offensives se sont enchaînées avant même que la mi-temps ne soit sifflée.

La tendance a persisté au retour des vestiaires. Paris avait l’avantage au score et à la possession. Et Karchaoui (51e) et Diani (58e) ont ajouté leur touche (0-3). Entre deux actions parisiennes, Stievenart, Saunier ou encore Bogi se sont frayé un chemin jusqu’au ballon. Mais c’est dans les dix dernières minutes que Rodez a retrouvé son jeu de début, le PSG se relâchant. Guellati à la 84e, puis Bogi à la 89e, ont essayé de faire trembler les filets de Williams, qui a arrêté les deux frappes. Et Geyoro est venue asséner le coup de grâce dans le temps additionnel (90e+2, 0-4).

Une défaite sans surprise, qui laisse place à un des plus gros rendez-vous du début de saison pour Rodez : le déplacement à Soyaux, samedi 24 septembre (14 h 30), avec qui les sang et or vont jouer des coudes, sur le terrain, mais surtout la lutte pour le maintien.

Les réactions

Mathieu Rufié, entraîneur de Rodez
Une bonne entame, lors de laquelle on les a gênées, on était en place défensivement. Après, on a la première occase. C’est frustrant parce que, par rapport à la débauche d’énergie et à certaines choses qu’on a vus dans le jeu, je trouve que 4-0 c’est sévère. Ce qu’on a voulu faire défensivement, ça a été respecté, mais il faut qu’on progresse à la récupération. Et peut-être que sur les matches plus à notre portée, ça paiera.

Solène Champagnac, milieu de terrain de Rodez
On a su contrer leurs offensives, après on savait que ça allait être dur, physiquement, de tenir tout le match comme ça. Mais on a réussi à les tenir et à leur poser des problèmes. Après, c’est le PSG… On s’est quand même battues avec nos armes.

Gérard Prêcheur, entraîneur du Paris SG
C’était un bon match. Rodez a fait un très bon début, bien organisé et des joueuses bien présentes dans les duels. On a pris la maîtrise du jeu après le premier quart d’heure, on s’est procuré des occasions. On a eu un petit facteur de réussite en début de deuxième période qui nous a permis de mettre le deuxième but. Et ensuite, on a géré le match par rapport à notre prochaine rencontre, qui a déjà lieu mercredi en Champions League (contre Häcken). On a cinq matches en deux semaines. C’était vraiment un match plaisant, surtout de jouer devant des spectateurs aussi nombreux.

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