450 adhérents, l'objectif ambitieux du Grand Rodez natation

Dans les bassins d’Aquavallon, le Grand Rodez natation (GRN) s’appuie sur l’apprentissage pour transmettre la familiarité avec l’eau à ses licenciés. Puis arrivent les premières évaluations en groupe avec la mise en place des challenges internes. "On suscite l’envie de faire de la compétition, après cela vient d’eux". Franck Cortèse, qui entame sa cinquième saison à la tête du club, souhaite enregistrer 450 adhérents cette saison. Un nombre qui est indispensable au fonctionnement du club. Et au-delà des nombreux bénévoles qui sont présents à chaque séance, le président ruthénois est épaulé par des entraîneurs d’expérience : Cécile Vergne, Stéphane Gomez et Stéphane Gouthéraud.

Les préparations aux compétitions vont bon train avec pour objectif deux épreuves départementales et une régionale, un tremplin pour le niveau supérieur. Et des compétitions nationales en petit bassin (25 mètres) sont programmées du 17 au 20 décembre à Massy.

L’importance du savoir nager

Si la natation fait partie des attentions particulières des parents vis-à-vis de leurs enfants, ce n’est pas un effet de mode, mais plutôt que l’eau est partout : mer, océan, rivières, lacs et piscines. "Nous sommes dans un pays où il y a le plus de bassins privés", ajoute Franck Cortèse. Et ce sont les risques de noyades qui sensibilisent les parents. Aussi, les opérations misent en place telles que l’"Apprendre à nager" ou l’aspect thérapeutique de la discipline, poussent le grand public à s’inscrire au club de natation.

Et puis, il y a les anciens nageurs du club qui reviennent et se prennent au jeu dans le cadre du loisir ou du bénévolat afin de rendre au club ce que ce dernier leur a donné. Mais la majorité des jeunes viennent pour la compétition, pour se tester et s’évaluer face aux autres dans un esprit sportif. Un nageur passe en moyenne 10 ans au club ruthénois. Cela laisse forcément des traces et ce sont le travail ou les études qui font que les chemins entre les sportifs et le club se séparent. Mais, chaque année, ils sont nombreux à investir les bassins sous les couleurs du GRN.