Risqué de vouloir protéger la Terre ? Tous les deux jours, un défenseur de l'environnement est tué

  • L'Amazonie en proie à des incendies volontaires pour gagner des surfaces cultivables, au grand dam des indigènes qui le paient souvent de leur vie.
    L'Amazonie en proie à des incendies volontaires pour gagner des surfaces cultivables, au grand dam des indigènes qui le paient souvent de leur vie. archives Centre Presse - MaxPPP
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Une synthèse sur les violences subies par les protecteurs de la nature sur les 10 dernières années vient d'être publiée par l'ONG Global Witness. Bilan : des centaines d'assassinats à travers le monde, souvent impunis.
 

En 10 ans dans le monde, dit le rapport de synthèqe de l'ONG Global Witness, 1.733 personnes ont été tuées pour s'être opposées à la destruction de l'environnement ou à la défense de leurs terres, selon Sciences et Avenir. En première ligne, les communautés indigènes, qui concentrent 40 % des attaques.

50 % de ces attaques se concentrent sur trois pays, la Colombie, le Brésil et les Philippines, alors qu'en 2021, c'est au Mexique où une majorité de militants écologistes ont trouvé la mort. 

Des crimes qui bien souvent demeurent impunis, note la synthèse, "souvent en raison d'une collusion présumée entre les intérêts des entreprises et ceux de l'État" dans les pays incriminés, écrit encore l'ONG. "Peu d'auteurs de meurtres sont traduits en justice en raison de l'incapacité des gouvernements à enquêter correctement sur ces crimes." 

Dans ces pays à risques, Global Witness "demande que les entreprises et les gouvernements soient tenus responsables de la violence contre les défenseurs de la terre et de l'environnement".

Chic planète...

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