Cassagnes-Bégonhès. Aveyron : un demi-siècle déjà que l’aéroclub du Ségala a pris son envol

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  • Un anniversaire fêté dignement.
    Un anniversaire fêté dignement.
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Centre Presse Aveyron

L’aérodrome du Ségala a fêté ses 50 ans en présence des membres du club, mais également des représentants de clubs régionaux qui avaient répondu présents à l’invitation.

Alain Marty, vice président, a très bien retracé l’historique de l’aéroclub. Michel Costes, maire, a tenu à saluer cette présence sur la commune, les habitants ont pris l’habitude que le ciel cassagnol soit survolé a-t-il précisé.

Si l’aventure a débuté en 1955 par un meeting aérien, le maire de l’époque étant un passionné d’aviation, c’est le 27 août 1972 que le terrain d’aviation est inauguré devant 8 000 personnes. Une histoire banale : le conseil général, en 1970, voulait développer l’activité aérienne dans le départemen,t mais ne possédait pas de terrain. Le maire cassagnol Léopold Destours propose son village, achète des terrains sur la plaine du caucart et c’est le premier envol.

La piste goudronnée en 1982

Depuis, des décollages à perte de vue. L’aérodrome a connu plusieurs présidents, s’est inscrit dans le paysage associatif cassagnol et a acquis sa notoriété en termes de formation. Entre 1976 et 1979, l’aérodrome devient même la troisième école de pilotage de France avec 2 200 heures en 1979.

En 1982, la piste est goudronnée et en 1990 on note la première arrivée des ULM. Bien des noms ont marqué l’histoire de l’aéroclub, mais il est bon de rappeler l’investissement du local Georges Gineste, qui intervenait aussi bien dans les airs qu’au sol comme mécano, il assura également la présidence. Alain Marty a aussi évoqué avec émotion les accidents qui ont assombri le ciel de l’aérodrome cassagnol.

L’aérodrome intervient en partenariat avec le collège Sainte marie dans le cadre du BIA, participe aux festivités locales en organisant en août ses journées portes ouvertes.

Pour ces 50 ans, elle est bien loin l’époque où l’aérodrome avait attiré des milliers de spectateurs, mais la piste était remplie d’avions, signe que le tarmac n’a pas pris une ride de notoriété, bien que des travaux se fassent sentir. Mais là n’était pas le débat. Un repas pris en commun a clôturé cet anniversaire.

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