Rodez : "Chloé et Léon", elle donne le nom de ses enfants à son projet d'accessoires pour cheveux

Ils ont pour noms Faustine, Jeanne, Léopoldine ou encore Séraphine, Madeleine, sans oublier Séraphine, Suzie, Éline… Les bandeaux de la marque "Chloé et Léon" sont facilement reconnaissables pour celles – la tendance est généralement au féminin – qui les utilisent. Le reste du catalogue (bonnets, chouchous, foulchies et nœuds) est du même acabit. Un choix assumé par Lucie Michel-Amadry, créatrice de ce concept de "l’accessoire pour cheveux libérés".

Cette passion de la couture n’était pas le premier choix de la néo-Ruthénoise. Originaire de Besançon, elle avait opté pour une école de commerce, à Paris, et plus particulièrement en direction du marketing. Avant de rencontrer Loïc Poujol, footballeur professionnel, né à Rodez et formé à Sévérac-le-Château (il a arrêté sa carrière depuis un an). "Je l’ai suivi dans les différents clubs comme Sochaux ou le Paris FC et je n’ai rien entrepris de très concret. C’est à la naissance de notre fille Chloé, en 2015, et à notre arrivée, en 2016, à Rodez, pour intégrer le Raf, que les choses ont évolué", explique-t-elle. Et de poursuivre : "J’ai toujours été attiré par la couture, grâce d’ailleurs à mon père, médecin de profession ! Je voulais un autre accessoire que l’élastique pour attacher les cheveux, à la fois plus esthétique et moins abîmant. Sans aucune formation et avec pas mal de tutoriels, j’ai créé des bandeaux qui ont plu autour de moi. Et, petit à petit, j’ai élargi mon offre, mais toujours dans l’univers du cheveu."

"Chloé et Léon" (le petit frère est né en 2019) est venu au monde la même année, à l’automne, une période où il est de bon ton de prendre soin de ses cheveux. Et, depuis, de fil en aiguille, fait son chemin et arrive notamment à la croisée des chemins. Développement, communication, vente, Lucie Michel-Amadry, dans son atelier qu’elle n’a pas souhaité avoir pignon sur rue pour plus de libertés – les commandes sont prises principalement sur internet –, ne veut pas brûler les étapes et préfère, ainsi, avancer petit à petit. Tout en se posant, néanmoins, de nombreuses questions ! " Est-ce que je dois pousser les murs si la clientèle augmente ? Dois-je prendre quelqu’un pour m’aider ? Faut-il que j’achète du matériel pour me développer ? Pour l’instant, je suis mon instinct."

En attendant, elle prendra le chemin de Paris, et plus particulièrement de la porte de Versailles, pour participer au salon du Made in France durant quatre jours (lire ci-contre). " Je tenais vraiment à me confronter à un rendez-vous d’envergure. Je me suis renseignée avec des exposants de l’année dernière et, actuellement, je multiplie mes accessoires pour ne pas en manquer. " Ils sont tous, bien entendu, cousus main et forcément uniques. Une fois la machine à coudre bien en mains, la couturière s’est attelée à trouver le tissu en conséquence. " Je peux éventuellement travailler avec des tissus de récupération mais, pour une grande majorité, ils sont neufs. Français pour la plupart, ils sont également européens, du Portugal notamment. " Et, de temps en temps, avec une aide bienvenue de Loïc qui se sert d’une paire de ciseaux comme il caressait le ballon.

Site chloeetleon.com et les réseaux sociaux Facebook et Instagram.