Rester proches de leurs amis, être créatifs, se sentir soutenus... Pourquoi les 13-17 ans sont sur les réseaux sociaux ?

  • Dans l'étude menée par Pew Research, les filles sont plus susceptibles de se sentir moins bien dans leur vie après avoir été sur les réseaux sociaux.
    Dans l'étude menée par Pew Research, les filles sont plus susceptibles de se sentir moins bien dans leur vie après avoir été sur les réseaux sociaux. Delmaine Donson / Getty Images
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ETX Daily Up

(ETX Daily Up) - Si l'impact négatif que peuvent avoir les réseaux sociaux est indéniable, la jeune génération trouve tout de même quelques points positifs à aller sur les plateformes. Une étude américaine nous en dit plus. Décryptage.

Malgré la nocivité des réseaux sociaux, la jeune génération est toujours autant accro aux plateformes. Si les études ne manquent pas pour dénoncer leurs dérives, Pew Research* et Ipsos ont mené une étude auprès de plus de 1.000 Américains, âgés de 13 à 17 ans, pour comprendre leur relation avec les réseaux sociaux.

Pour 8 adolescents sur 10, les réseaux sociaux leur donnent l'impression d'être impliqués dans la vie de leurs amis. Les jeunes utilisateurs ont également plébiscité, à 71%, la possibilité d'exprimer leur côté artistique grâce aux plateformes. Parmi les autres sentiments positifs, 67% des jeunes adolescents trouvent qu'elles offrent un réseau de soutien lorsqu'ils en ont besoin.

Le sondage souligne par ailleurs que 77% des 13-17 ans déclarent ne pas se sentir mal par rapport à leur vie après avoir vu des contenus sur les réseaux sociaux. 71% ne ressentent pas non plus la pression du "like" en publiant leur contenu.

De façon générale, 32% des adolescents sondés ont affirmé que l'impact des réseaux sociaux a été plus positif pour eux contre 9% qui soulignent des effets plus négatifs. 59% sont quant à eux plus neutres, déclarant que les plateformes n'avaient ni un effet positif ou négatif sur eux. Cette dynamique s'inverse totalement quand il s'agit de juger l'impact des réseaux sur la jeunesse en général. 32% des adolescents américains interrogés estiment que l'effet est plus négatif sur les gens de leur tranche d'âge contre 24% qui soulignent leur impact positif. Là encore, la neutralité l'emporte à 45%.

Les différences subsistent entre les genres. Les filles sont plus touchées par la pression du "like", 32% contre 27% chez les garçons, et se sentent plus submergées par les drames en ligne à 45% contre 32%. Elles sont même 28% à se sentir moins bien dans leur vie après avoir regardé des contenus en ligne contre seulement 18% chez la gent masculine.

*L'enquête du Pew Research a été menée auprès de 1.316 Américains, âgés de 13 à 17 ans, entre le 14 avril et le 4 mai 2022.

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