Rodez : l’opposition écologiste ne veut plus du golf et monte au créneau au conseil d'agglo
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Le golf a fait l'objet d'un débat au sein du conseil d'agglomération de Rodez.
Parmi les autres dossiers évoqués lors du conseil d'agglomération de Rodez, mardi 13 décembre, celui du golf
Ce n’est pas nouveau : les golfs de France et de Navarre sont régulièrement la cible d’activistes écologistes. À Rodez, c’est l’élue Marion Berardi qui semble-t-il ne voit plus d’un bon œil cette pratique.
"Une aberration en temps de sécheresse"
Lors d’une délibération mardi 13 décembre en soirée lors du conseil d'Agglo Rodez, elle a indiqué que "les élus pourraient réfléchir à une autre activité pour le territoire. Le golf du Grand Rodez consomme en eau l’équivalent de 1 000 personnes chaque année. C’est une aberration en temps de sécheresse, sans compter tous les engrais utilisés dans un territoire qui se dit ‘‘zéro phyto’’".
"L'eau utilisée n'est pas potable"
L’élu de la majorité, Alain Rauna, a rappelé "que l’eau utilisée par le golf n’était pas potable" et que, par conséquent, "la comparaison n’avait pas lieu d’être". Et d'ajouter : "Ce golf est un facteur d’attractivité pour notre territoire et nous y sommes attachés", a-t-il ajouté.
Cet été, le directeur du golf, Jacques Moreno, avait ouvert ses portes à Centre Presse Aveyron et avait assuré à son tour qu’il "ne prenait pas une goutte d’eau potable à la collectivité ! Notre eau provient de nos réserves créées il y a longtemps, via des lacs collinaires irrigués grâce à un déversoir installé sur la rivière de Fontanges. Tout se remplit lors de l’automne et de l’hiver, arrêtons de nous accuser de fous ! Un golf, c’est vivant et on sait s’en occuper".
