L'Aveyronnaise Noëmie Honiat, de "Top Chef" au jury de "La meilleure boulangerie de France"

  • Noëmie, grande nouveauté  de la saison 10. Noëmie, grande nouveauté  de la saison 10.
    Noëmie, grande nouveauté de la saison 10. Nicolas Bets/M6
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Jennifer Franco

Révélée par "Top chef" en 2014, l’Aveyronnaise retrouve les caméras et rejoint Bruno Cormerais et Norbert Tarayre dans le jury.

Le road trip gourmand à travers les régions de France a débuté hier par l’Occitanie, sur les terres de la nouvelle membre du jury, la cheffe pâtissière Noëmie Honiat, mariée à Quentin Bourdy, passé lui aussi par les cuisines de "Top chef". Parents de deux enfants, ils sont installés en Aveyron depuis de plusieurs années.

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Vous intégrez l’émission et le jury. Racontez-nous.

Pour les dix ans de l’émission, je suis la nouveauté en tant que nouvelle jury. Je vais parcourir la France toute cette saison pour aller rechercher la meilleure boulangerie de France. Je voyage avec Bruno Cormerais, meilleur ouvrier de France boulanger, qui cette saison aura l’analyse du pain, de la viennoiserie et moi, la partie pâtisserie et snacking. Cette année, Norbert Tarayre aura en charge les producteurs de région.

Comment s’est passée la rencontre avec Norbert et M6 ?

Avec Norbert, nous nous connaissons depuis plus de dix ans puisque nous avons passé le casting de "Top Chef" ensemble. Puis, la saison 3. On se connaît très bien. On a une relation très fraternelle. La belle rencontre, c’est Bruno Cormerais. Son titre de meilleur ouvrier de France force au respect. Et humainement, c’est une personne géniale. Je suis très curieuse, j’adore sa façon de parler, d’analyser. Moi-même, je me forme aux différents pains, à la boulangerie, aux levains pendant l’émission puisque mon domaine c’est vraiment la pâtisserie.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans le concept ?

On a sillonné toute la France pendant dix-neuf semaines. "La meilleure boulangerie de France", c’est une petite famille dans le sens où l’on retrouve la même équipe de caméramen depuis dix ans, de producteurs. On m’a accueillie les bras ouverts. Découvrir les régions françaises, c’était très enrichissant. J’ai toujours tendance à voyager à l’étranger mais en France, nous avons un patrimoine culturel fantastique. Aller de région en région, apprendre les spécialités culinaires de chacune, les techniques de chaque chef, c’est passionnant. Tout se passe dans la bienveillance.

On va à la rencontre de vraies gens qui se lèvent à 3 heures ou 4 heures du matin, qui confectionnent des produits du quotidien pour toutes les bourses. Ce sont des passionnés. Dans cette émission, je suis là pour juger mais on apprend tous les jours de nouvelles techniques, de nouveaux ingrédients… Et comme je suis très gourmande (rires, NDLR)…

Puis, il y a aussi ce côté "Thalassa", carte postale pour enrichir sa culture personnelle. On se retrouve dans plein de petits villages où je n’aurai pas eu l’occasion d’aller.

Le tournage est donc terminé ?

Oui, le tournage est fini. Il nous reste celui de la grande semaine de la finale qui se passera à Paris, fin janvier.

L’Occitanie, votre région, est mise à l’honneur toute la semaine ?

Cette semaine, elle est particulière, car je suis à la maison. Et comme je suis chauvine… Je suis fière que la région soit représentée, et plus encore l’Aveyron. L’Occitanie, c’est une très belle région, où l’on est bien reçu. Les gens sont agréables. Parmi les dix boulangers de l’Occitanie, il y en a un qui m’a marqué avec une superbe recette que j’ai refaite d’ailleurs par la suite.

Comment évaluez-vous les candidats ? On part une semaine dans une région. Du lundi au vendredi, on visite dix boulangeries, soit deux par jour. On attribue plusieurs notes. Elles sont toutes sur dix. La première évalue la boutique, c’est-à-dire l’emplacement, le visuel, la qualité des produits, l’accueil et la dégustation d’un produit, celui que l’on veut. La deuxième correspond au produit fétiche que le boulanger choisit de nous présenter. On assiste à la préparation de A à Z. Il réalise sa recette en démonstration devant nous. Et on le goûte. Troisième note, le pain. Là encore, le chef choisit le produit qu’il souhaite présenter. Cela peut être du pain avec du poulpe, à l’ail des ours… Et on l’analyse selon plusieurs critères. La quatrième et dernière, c’est le Défi de Norbert. Tout au long de la semaine, il va à la rencontre d’un producteur de la région. Ce produit-là, le boulanger doit soit l’intégrer à une recette, soit faire un accord parfait. Chaque jour, un boulanger est éliminé et à la fin de la semaine, celui avec la plus haute moyenne représentera sa région à la grande finale.

Qu’est-ce qu’une bonne boulangerie en 2023 ?

C’est un professionnel passionné, avec une équipe qui œuvre dans la bonne humeur et avec plaisir et envie. C’est un lieu positionné à la fois sur la partie pain et viennoiserie, la pâtisserie et le snacking. Il faut les trois. Sans oublier la création, l’originalité et un accueil chaleureux !

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