Grève dans les raffineries contre la réforme des retraites : vers une nouvelle pénurie de carburant ?

Suite à la présentation du gouvernement du projet de réforme des retraites, qui prévoit notamment un recul de l'âge de départ de 62 à 64 ans, les syndicats ont lancé un appel à la grève générale pour jeudi 19 janvier 2023.

Les salariés des raffineries, qui s'étaient déjà massivement mobilisés en octobre 2022 en entraînant des pénuries de carburant dans tout le pays, ont déposé trois préavis de grève. La première durera 24 heures ce jeudi, la seconde 48 heures le jeudi 26 janvier et la dernière 72 heures à partir de lundi 6 février.

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Grève reconductible et arrêt des sites de raffinage

La Fédération nationale des mines et de l'énergie (CGT) a annoncé dans un communiqué partir "à l'offensive avec un plan de bataille". La Fédération nationale des industries chimiques (CGT) appelle également à "s'engager dans la lutte", notifiant que la grève du 6 février sera reconductible si nécessaire et que "l'arrêt des installations de raffinage" est envisagé. Face à la menace de réquisitions, les syndicats prévoient de "faire appel à toutes les travailleuses et travailleurs pour converger vers les sites pétroliers pour défendre le droit de grève et pour lutter tous ensemble". 

Ils réclament l'annulation de la réforme des retraites actuelle et revendiquent une retraite à 60 ans, ainsi qu'une retraite anticipée à 55 ans pour les travaux pénibles. 

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"Pas la même situation que l'automne dernier"

Après l'annonce des préavis de grève dans les raffineries, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a rassuré sur l'état des stocks dans le pays au micro de Franceinfo. Tout en appelant les Français à ne pas se ruer dans les stations-service ces prochains jours. "On n'est pas du tout dans la situation de l'automne dernier", a indiqué la ministre.

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