Au mois de mars, l'Aveyron a déjà largement dépassé sa normale mensuelle de précipitations

  • Des pluies de mars bienvenues pour les sols.
    Des pluies de mars bienvenues pour les sols. Archives Centre Presse
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Les derniers relevés publiés par Météo France montrent que les dernières pluies ont bien arrosé le pays, mais oublié certains départements. On détaille.
 

Une bonne nouvelle pour les sols et pour l'agriculture : en l'espace d'un peu plus de deux semaines, depuis le 1er mars, les pluies qui se sont abattues sur l'Aveyron ont permis de réhumidifier les sols qui ont retrouvé une situation proche de la normale après une sécheresse hivernale inquiétante de 32 jours sans précipitations entre le 21 janvier 2023 et le 21 février 2023. Ces précipitations ont également permis au reste du pays de retrouver une situation quasi normale, hormis certains territoires, selon les derniers relevés publiés ce vendredi 17 mars par Météo France.

L'Aveyron est même l'un des quatre départements français qui ont "largement dépassé" leur moyenne mensuelle de précipitations, avec la Savoie, la Haute-Savoie et la Charente. Alors qu'à l'inverse, les Bouches-du-Rhône manquent cruellement de pluie.

Les P.-O. dans le rouge, selon Météo France

En Occitanie, la situation est loin d'être la même qu'en Aveyron. Ainsi, en ce qui concerne l'humidité des sols l'Hérault, l'Aude mais surtout les Pyrénées-Orientales font encore face à une sévère sécheresse, et ce alors que dans ce département, il a fallu attendre les grosses pluies tombées entre le 11 et le 12 mars, pour qu'au niveau cumul des précipitations, les "P.-O." sortent un peu la tête... hors de l'eau. En termes aussi bien de précipitations que d'humidité des sols, le Gard aussi est resté dans une situation délicate jusqu'à la mi-mars, mais peut, comme tous les autres départements de la région et d'ailleurs, retrouver un situation proche de la normale avec des pluies qui feront régulièrement leur apparition sur tout le territoire durant la deuxième quinzaine de mars.

Mais cela suffira-t-il à "recharger" les nappes souterraines ? Rien n'est moins sûr : au 1er mars 2023, 80% d'entre elles présentaient des niveaux modérément bas à très bas, d'après le dernier communiqué publié le 13 mars par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).

 

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