Attaques de l'opposition sur le stade Paul-Lignon : "A ce jour, le stade nous coûtera 20,6 M€", se défend le maire de Rodez

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  • Christian Teyssèdre, ici au coup d’envoi d’un match de Ligue 2.
    Christian Teyssèdre, ici au coup d’envoi d’un match de Ligue 2. Jean-Louis Bories
Publié le
Mathieu Roualdés

Agacé des critiques de son opposition sur le nouveau Paul-Lignon et notamment son coût, le maire Christian Teyssèdre a tenu, vendredi 5 mai, à "clarifier les choses une bonne fois pour toutes" lors d’une conférence de presse.

Christian Teyssèdre se dit "épuisé, agacé". Fatigué "de répéter tout le temps la même chose face aux mensonges de la politique d’aujourd’hui"… Ce vendredi, il avait donné rendez-vous à la presse dans les salons de Paul-Lignon pour "clarifier les choses, une nouvelle fois, après toutes les critiques entendues sur ce stade".

Griefs de l'opposition

Des griefs venus de son opposition ces dernières semaines. De son ancienne première adjointe, Sarah Vidal, dans un premier temps puis des élus de Rodez Citoyen. "Des nouveaux riches et des mélenchonistes qui font tout pour qu’on critique cette magnifique réalisation pour laquelle les électeurs m’ont élu !", souligne le maire.

Notes de conseils municipaux en mains, l’édile a, avant tout, souhaité "une bonne fois pour toutes" dire "le véritable coût" de l’enceinte, encore en travaux et qui doit être livrée dans sa totalité fin 2024 – la nouvelle tribune Honneur, elle, doit voir le jour en janvier 2024.

"J’entends et je lis que le stade devait coûter 8 millions d’euros au départ avant que la facture n’explose. C’est totalement faux. Au départ, la structure était évaluée à 18,50 M€. L’inflation est passée par là et à ce jour, ce stade nous coûtera 20,6 millions d’euros hors taxes ! Ce n’est absolument pas cher si l’on se compare à d’autres villes. J’aimerais bien savoir ce qu’auraient fait nos opposants s’ils étaient aux responsabilités ?", explique Christian Teyssèdre, pointant du doigt la sortie de Rodez Citoyen évoquant une facture à 30 millions.

"Eux, ils parlent en TTC. C’est n’importe quoi, les collectivités récupèrent la TVA, on ne la paie pas ! On est sur une polémique de bas niveau et lorsqu’on est élus, on se doit d’être un minimum sérieux…", souffle-t-il, tout en confiant que la Ville a provisionné une enveloppe de 24 millions d’euros au total, pour faire face à la montée des prix, comme les imprévus.

"Dans quel stade ne se mouille-t-on pas lorsqu’il pleut ?"

Pour ce qui est des autres critiques, notamment sur le fait que les premiers rangs sont exposés à la pluie ou encore que les sièges sont trop serrés, le maire laisse la parole à son adjoint Christophe Lauras.

"Dans quel stade ne se mouille-t-on pas lorsqu’il pleut ? Qu’on m’en trouve un seul en France ! Et nos sièges sont espacés exactement comme au Parc des Princes, par exemple. Tout ici respecte les normes", s’agace l’ancien principal du collège Fabre. "Au bout d’un moment, il faut arrêter cette polémique : le football et le rugby sont très bien dans ce stade et malgré ce qu’on peut dire, ils ont été concertés pour l’élaboration de l’enceinte. Ces polémiques sont nuisibles à l’image de la ville", reprend le maire.

Avant de pointer du doigt "une opposition, Rodez Citoyen, dont je n’ai jamais vu un élu dans une enceinte sportive et qui n’a de cesse de critiquer le sport business" et "d’autres qui passent leurs soirées dans les loges à l’abri de la pluie". Le prochain conseil municipal est prévu le 22 mai. D’ici là, le nouveau Paul-Lignon ne devrait pas vraiment arranger les relations entre l’édile et ses oppositions. Et dire que les prochaines élections municipales n’arriveront qu’en 2026…

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