Permis de chasse : les prix augmentent, voici tous les nouveaux tarifs pour l'année 2023
La chasse, elle aussi, subit l'inflation. Du coup, cela se traduit par une hausse des prix de la redevance annuelle dont chaque chasseur doit s'acquitter.
Pour obtenir le droit de chasser, les chasseurs doivent, comme les pêcheurs, s'acquitter chaque année, d'une redevance cynégétique appelée taxe de chasse. Qui se traduit ensuite par l'homologation du permis de chasse.
Les tarifs 2023
Pour l'année 2023, les montants de ces taxes sont en augmentation de 4,3 % par rapport à l'année précédente, rapporte Le Figaro. Une hausse liée à l'inflation. Pour rappel, les montants de ces taxes sont indexés chaque année sur le taux de progression de l'indice des prix à la consommation hors tabac.
Un tarif uniformisé
C'est en 2020 que le tarif uniformisé est entré en vigueur. Et depuis, elle n'a pas cessé d'augmenter. Deux missions : garantir une gestion et une protection durables de la faune sauvage en France mais aussi une pratique responsable de la chasse.
Les nouveaux tarifs ont été publiés dans le Journal Officiel.
- Redevances cynégétiques annuelles (nationales et départementales) : 47,87 €
- Redevances cynégétiques de neuf jours (nationales et départementales) : 33,35 €
- Redevance cynégétique de trois jours (nationales et départementales) : 23,67 €.
À ces montants, vient s'ajouter la cotisation fédérale de son département.
Les tarifs 2023 si on prend sa première carte
Les nouveaux adhérents, bénéficient, pour la première année, d'un tarif spécifique.
- Redevances cynégétiques annuelles (nationales et départementales) : 23,94 €
- Redevances cynégétiques de neuf jours (nationales et départementales) : 16,67 €
- Redevance cynégétique de trois jours (nationales et départementales) : 11,83 €.
À quoi sert la taxe ?
Interrogée par Actu.fr, la Fédération nationale de la chasse explique que cette taxe sert à financer sa structure ainsi que ses antennes départementales.
"1 400 personnes sont employées dans les fédérations." Il y a aussi une contribution à l’office national de la biodiversité et une partie permettant l’indemnisation des dégâts agricoles causés par le gibier.
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