Football : "C’est possible qu’on se soit senti arrivé", lance Joris Chougrani, défenseur de Rodez

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  • Entré en fin de match contre Pau, le défenseur de Rodez a effectué son retour à la compétition après avoir été absent durant plus de trois mois en raison d’une blessure à un tendon d’Achille.
    Entré en fin de match contre Pau, le défenseur de Rodez a effectué son retour à la compétition après avoir été absent durant plus de trois mois en raison d’une blessure à un tendon d’Achille. Centre Presse - Jean-Louis Bories
Publié le
Recueilli par Aurélien Parayre

Joris Chougrani, l’un des historiques de l’effectif ruthénois, a pris la parole à l’issue de la défaite contre Pau (3-2), vendredi 26 mai, et s’est montré sans concession sur la situation de son équipe.

On imagine beaucoup de frustration et de déception après votre défaite…

C’est le sentiment que nous avons. On voulait finir le job ici, on est passé complètement à côté de l’événement. Il restera le dernier match pour aller chercher le maintien.

Sur quoi s’est jouée cette rencontre ?

Ils avaient beaucoup plus envie que nous d’aller chercher le maintien. Je ne sais pas si le fait qu’ils aient pris 6-2 le week-end dernier (contre Bastia, NDLR) nous a fait penser que ce serait facile, mais ce sont des matches au couteau, dans lesquels il faut tout donner. En première mi-temps, on s’est fait piéger sur leurs forces, alors qu’on savait très bien ce qu’ils allaient faire. On a fait des erreurs. Le deuxième but est peut-être litigieux mais on ne doit pas se prendre ces ballons dans l’axe et concéder des occasions sur ces situations.

Y a-t-il eu un excès de confiance après votre série de six victoires en sept rencontres en mars-avril ?

C’est possible qu’on se soit senti arrivé. Mais là on est devant le fait accompli : on n’est pas maintenu. Il faut se mettre un coup de pied au cul pour aller chercher le maintien à Bordeaux.

Est-ce que la défaite contre Pau a des airs de descente ?

Jusqu’à présent, on n’est pas dans les quatre derniers. Ce qui est dommage sur ce match, c’est qu’on ne soit pas arrivé à revenir dans les derniers moments pour accrocher le nul. L’an dernier, on nous a enterrés à cinq matches de la fin, cela ne nous a pas empêchés d’aller chercher le maintien. On peut y arriver cette année aussi.

Vous allez affronter Bordeaux, qui jouera la montée…

Ils ont perdu à Annecy (1-0, vendredi). Peut-être qu’ils auront encore plus de pression que nous. Ce sera peut-être plus simple pour nous d’avoir un match dans lequel nous ne sommes pas favoris.

Que vous êtes-vous dit à la mi-temps, après la première période durant laquelle vous êtes passés à côté ?

Qu’il fallait mettre plus d’envie, plus de sérénité dans ce qu’on faisait. On a mis beaucoup de longs ballons, alors que dès qu’on arrivait à toucher la largeur, on se créait des situations. On ne l’a pas assez fait, par manque de lucidité et de calme, et on l’a payé sur le résultat.

Avant d’affronter Pau, avez-vous senti le groupe avec beaucoup d’envie ?

Depuis le match contre Saint-Etienne et l’égalisation sur la fin de match, on a eu du mal à remettre le bleu de chauffe et à se donner comme on l’avait fait avant. Peut-être qu’il y a eu ce soir de la peur. Un peu comme ce qu’on avait connu à Quevilly l’an dernier, où on avait déjoué compliqué.

Quels seront les ingrédients nécessaires pour affronter Bordeaux ?

Ça va être que de la détermination et de l’envie. Cela se jouera là-dessus car ils nous sont supérieurs sur le plan technique. Les équipes qui font des exploits sont celles qui ont le plus d’envie.

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