CARTE. Tremblements de terre : où se situent les zones à risque, en France ?

  • Quelles sont les zones les plus à risques face aux séismes, en France ?
    Quelles sont les zones les plus à risques face aux séismes, en France ? Pixabay - Illustration
Publié le
Quentin Marais

Après le tremblement de terre survenu vendredi 16 juin 2023 dans l'ouest du pays, vient le temps des questions. Et notamment une : quels sont les secteurs à risque, en France ?

Une grande partie de l'ouest de la France a été touchée par un séisme de magnitude 5,8, dans la soirée du vendredi 16 juin 2023. Entre La Rochelle et Niort, les secousses ont provoqué des dégâts matériels, avant d'être accompagnées d'une réplique, au beau milieu de la nuit

Un zonage sismique depuis 2011

Comme le rappelle le ministère de la Transition écologique, c'est en 2011, qu'un zonage sismique a été introduit en France. Le 1er mai très exactement. Il permet de définir cinq zones de sismicité :

  • zone 1 : très faible
  • zone 2 : faible
  • zone 3 : modérée
  • zone 4 : moyenne
  • zone 5 : forte

Le ministère parle aussi "d'aléa sismique", déterminé, lui, par "la magnitude, l'ampleur et la période de retour des séismes d'un territoire".

Quelles sont les zones à risque en France ?

En France métropolitaine, aucun territoire ne représente une zone 5. La plus élevée est la 4, autrement dit, une zone de sismicité moyenne. Selon la carte du ministère de la Transition écologique, elle équivaut à la chaîne pyrénéenne, les Alpes ainsi qu'une partie du Jura

Une autre grande partie de la France est, elle, classée en zone 3 (modérée). Et c'est, donc, le cas de la zone dans laquelle s'est produite la secousse de ce vendredi : la Loire-Atlantique, la Vendée, la Charente-Maritime, les Deux-Sèvres ou encore la Vienne, la Charente et la Maîne-et-Loire en font partie. Cette zone concerne aussi une large ligne, allant du Bas-Rhin jusqu'au Gard, les Pyrénées, mais aussi le Puy-de-Dôme et également une partie du Nord.

Le zonage sismique de la France existe depuis mai 2011.
Le zonage sismique de la France existe depuis mai 2011. Ministère de la Transition écologique - Capture d'écran

Enfin, d'autres départements sont en zone 2 (faible) : ils entourent, globalement, ceux situés en zones 3 et 4. Le reste du pays est en zone 1, notamment autour de la région parisienne et des territoires compris entre les Pyrénées et le Massif central.

En revanche, du côté de la Guadeloupe et de la Martinique, c'est la zone 5 qui a été définie, il s'agit donc d'une zone de sismicité jugée forte. 

Peu de zones exposées, mais... 

Le ministère explique que "sur l'ensemble du territoire français, mis à part les Antilles, peu de zones sont exposées à des secousses importantes". Il ajoute que les séismes "de magnitude égale ou supérieure à 5 restent exceptionnels", ce qui dresse encore une fois le caractère singulier de ce qui s'est produit, vendredi soir. 

"Toutefois, en raison des enjeux, de l'augmentation de cette exposition et d'une qualité de construction variable, des séismes majeurs pourraient causer plusieurs centaines de victimes en métropole et plusieurs milliers aux Antilles", déclare, enfin, le ministère.

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