Thomas Secchi quitte Rodez : "Je me sens prêt à être numéro un"

Abonnés
  • Thomas Secchi était à la manœuvre en quart de finale de Coupe de France à Toulouse cet hiver.
    Thomas Secchi était à la manœuvre en quart de finale de Coupe de France à Toulouse cet hiver. CPA
Publié le
Mathis Fessard

Lundi à la mi-journée, le Rodez Aveyron football a annoncé le départ libre de son troisième gardien présent au club depuis 10 ans. Entretien.

À 26 ans, vous avez passé la majeure partie de votre carrière à Rodez. Pourquoi avoir décidé de partir cet été ?

J’arrivais en fin de contrat à la fin du mois, donc on s’est vus avec le club mi-juin en visio. On a évoqué un petit peu la saison qui vient de se terminer. En discutant, on est arrivé à la conclusion qu’il était temps d’arrêter notre collaboration. On ne se quitte pas fâchés.

 

Cette saison, vous aviez le statut de numéro 3. Votre départ est-il aussi lié à une envie d’être placé au cœur d’un projet, en tant que titulaire ?

Oui, bien sûr. J’avais fait part de ce souhait au club. Je me sens prêt aujourd’hui à être numéro un, avec d’autres objectifs à remplir dans une nouvelle équipe.

Avez-vous déjà des pistes pour la saison prochaine ?

Ça bouge un petit peu, mais ça reste assez calme pour le moment. J’ai des contacts à droite, à gauche. On verra.

Votre prochain club sera-t-il en France, ou pourriez-vous être tenté par l’étranger ?

Peu importe. Je ne suis fermé à aucune opportunité. Je suis ouvert à tous les projets intéressants qui pourraient me convenir, que ce soit en France ou à l’étranger. Je ne me mets pas de limite.

À l’heure de dire au revoir au Raf, quel bilan tirez-vous de cette aventure en Aveyron ?

Dix ans, ça fait ! Il y a tellement de choses à dire. Je suis arrivé, j’étais adolescent dans un club amateur et je repars en tant qu’homme en ayant joué quelques matches en Ligue 2. J’ai joué dans toutes les catégories jeunes, au plus bas niveau régional en seniors, jusqu’à la L2. Que demander de plus ? Ce serait long à expliquer, mais chaque année a eu son lot de joie et de tristesse. Alors, si je fais le bilan de ces dix ans, je crois que c’est pas mal non (rires) ? Je pars sur une bonne note, un maintien : que demander de plus ?

D’autant que malgré votre statut de numéro 3, vous avez réussi à jouer quatre matches en championnat et un quart de finale de Coupe de France, du fait des blessures de Lionel Mpasi et Sébastien Cibois…

En début de saison, il y avait eu un choix de la direction de chambouler un peu la hiérarchie (il était le numéro deux lors du précédent exercice, NDLR). Il a fallu l’accepter et se tenir prêt au cas où une opportunité se présentait. Ça a été une année assez spéciale, peut-être la plus chargée de toutes celles passées ici. Avoir pu jouer au Stadium de Toulouse, c’était top. Le fait d’avoir participé au maintien et à la série positive de l’équipe, aussi. Je pars sur une bonne saison.

Justement, quand la direction vous a annoncé que vous passiez n° 3, avez-vous songé à quitter le club à ce moment-là ?

Quand on me l’apprend, il y a un peu d’incompréhension le premier jour. Mais je n’ai pas voulu trouver de coupable ou m’apitoyer sur mon sort. J’ai essayé de voir un petit peu ailleurs ce qu’il se faisait, parce que quand tu es numéro 3, tu ne joues pas. Mais les équipes commençaient déjà à avoir leurs effectifs, donc c’était difficile de rebondir. Je me suis donc remis au travail.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?