Nouvelle-Calédonie : vers une révision de la Constitution en 2024 ? Ce qu'a dit Emmanuel Macron

  • Le président de la République s'est exprimé au sujet du statut de la Nouvelle-Calédonie.
    Le président de la République s'est exprimé au sujet du statut de la Nouvelle-Calédonie. MAXPPP - JULIEN DE ROSA / POOL
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Quentin Marais

Emmanuel Macron est en déplacement en Nouvelle-Calédonie depuis lundi 24 juillet 2023. Ce mercredi, le président de la République a évoqué le statut de l'archipel. Avec une révision de la Constitution ?

Le déplacement sur l'archipel est animé pour Emmanuel Macron. C'est d'abord depuis Nouméa que le président de la République a pris la parole, après les 100 jours d'apaisement, le lundi 24 juillet 2023. 48 heures plus tard, le chef de l'Etat s'est penché sur le statut de la Nouvelle-Calédonie.

Une révision de la Constitution ?

Ce mercredi 26 juillet 2023, le chef de l'Etat a pris la parole devant la place de la Paix de la capitale calédonienne. Et après avoir déclaré que "la Nouvelle-Calédonie est française parce qu'elle a décidé de rester française", il s'est projeté en 2024. C'est pour le début de cette même année qu'Emmanuel Macron a évoqué "une révision de la Constitution" concernant le territoire, comme le rapportent nos confrères de l'AFP. 

"Engager un travail"

Le chef de l'Etat a martelé son souhait de "bâtir ce statut nouveau dans les trimestres qui viennent et dans le consensus". "Je vous demande d'engager un travail pour faire advenir une citoyenneté pleine et entière fondée sur un contrat social, faite de devoirs et de droits", a-t-il ajouté, lors de sa prise de parole.

Emmanuel Macron en a profité pour pointer du doigt l'absence de responsables indépendantistes à l'occasion d'une réunion au Haut-Commissariat du territoire, ce mercredi. Il s'est d'ailleurs dit "personnellement blessé".

"C'est notre influence qui se joue là aussi"

Lors de son interview réalisée lundi 24 juillet à 13 heures sur TF1 et France 2, le chef de l'Etat avait été interrogé d'entrée sur la Nouvelle-Calédonie. Depuis Nouméa, le président de la République avait rappelé que "ces cinq dernières années ont été marquées par trois référendums. C'est inédit. Le choix exprimé, c'est de rester dans la France et la République. Je suis aux côtés de nos compatriotes pendant ces jours pour définir les bases de ce nouveau chemin".

Le volet international avait été souligné par Emmanuel Macron, rappelant que ces terres sont "projetées dans l'indo-pacifique, un espace soumis à toutes les tensions. C'est notre influence qui se joue là aussi et une place de notre avenir dans cette zone qui est aussi l'objet de ces dérèglements".

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