Quilles de huit : avant le championnat de France individuel, le niveau ne cesse de grimper

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  • Charline Girou (Gillorgues), qui a terminé deuxième des individuels d’Aveyron en ado 15, est toujours première à la moyenne avec un impressionnant 48,55.
    Charline Girou (Gillorgues), qui a terminé deuxième des individuels d’Aveyron en ado 15, est toujours première à la moyenne avec un impressionnant 48,55. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
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Margot Pougenq

Que ce soit chez les écoles de quilles, chez les jeunes ou chez les seniors, les quilleuses et les quilleurs mettent la barre de plus en plus haut chaque saison. Et le haut niveau sera une nouvelle fois au rendez-vous, samedi 29 juillet, à l'occasion du 72e championnat de France individuel, à Montpellier. 

Chaque année, ce constat revient dans toutes les bouches quand les yeux sont rivés sur la liste des qualifications aux deux championnats de France : le niveau de jeu ne fait qu’augmenter. Chez les hommes, avant les forfaits, il fallait avoir plus de 50,267 quilles de moyenne (!) pour décrocher un ticket pour Montpellier. Le tout sur 30 parties, pour la plupart des quilleurs. Et chez les féminines, la qualif s’est jouée à 46,00 et elle a été aussi disputée que celle de leurs homologues masculins.

En individuel comme en équipe, les quilles tombent plus nombreuses, plus souvent. Et s’il n’y a pas eu de grande révolution faisant soudainement virer la discipline vers le haut niveau, cette évolution est le fruit des dernières décennies.

L’effet écoles de quilles

"Je pense que c’est l’effet écoles de quilles, ça commence vraiment à payer", propose Jérôme Sola, le président du comité national de quilles. La section pour les 8-12 ans a vu le jour en 1986 mais c’est autour des années 2010 que les petits quilleurs ont été les plus nombreux à prendre la licence (399 en 2011). Et un peu moins de dix ans plus tard, après plusieurs années de formation, ces joueurs qui ont été à bonne école commencent à mettre les pieds en senior. Ce qui ne passe pas inaperçu.

À l’image du Lucois Antoine Puech, junior l’année dernière, classé 37e Aveyronnais pour ce France et meilleur J* (51, 167 quilles de moyenne). Puech a commencé en 2012, en première année poussin. Et demain, il partagera le terrain d’un autre pur produit des écoles de quilles : Julien Galdemar (Sainte-Geneviève), champion de France en titre formé à Saint-Amans dès 2006.

Quatre records de France battus en un an chez les jeunes

Mais même à l’instant T, les petits quilleurs n’ont rien à envier aux grands : en benjamin, Maël Layrac (Campuac) affiche une impressionnante moyenne de 50,67. Et en benjamine, les Mandailloises Célia Vernhet et Inès Anglade pointent déjà à 45,25 et 42,75 de moyenne. Sans parler des quatre records de France battus en un an : deux en junior pour Antonin Veyre (Florentin), un pour les minimes rignacois Alban Mayanobe et Hugo Pécoul-Viguier, et un pour l’adolescente Ophélie Volte (Luc) il y a dix jours.

Mais il n’y a pas que les jeunes qui savent faire tomber de plus en plus de quilles. En témoignent les manches extraordinaires réalisées en Excellence cette saison, notamment par la quadrette Bes (Sainte-Geneviève). Mais aussi les scores dignes de ceux des maîtres joueurs opérés lors des finales de districts, dimanche 23 juillet. Si les quilleuses et les quilleurs continuent à cette allure, les terrains vont encore un peu plus se transformer en scène de spectacle.

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