Pétanque : en lice dès demain à Espalion, Aurélie Bories voit la vie en bleu !

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  • A Palavas il y a quelques jours, Bories (à droite) a atteint les demies avec l’équipe de France, engagée avec Baussian-Protat et Pinto. A Palavas il y a quelques jours, Bories (à droite) a atteint les demies avec l’équipe de France, engagée avec Baussian-Protat et Pinto.
    A Palavas il y a quelques jours, Bories (à droite) a atteint les demies avec l’équipe de France, engagée avec Baussian-Protat et Pinto. DR
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C.D.

Aux côtés de Bandiera et Poinsot, la Creisselloise s’alignera demain dans le concours international féminin à Espalion sous le maillot de l’équipe de France… dans l’optique des championnats du monde. Éclairage.

Une semaine après ce nec plus ultra de la pétanque féminine qu’est l’International de Palavas (une quinzaine de pays étaient représentés cette année, dont le Mexique) où, en compagnie de Nadège Baussian-Protat et d’Alexia Pinto, elle s’est inclinée en demi-finales contre l’autre équipe de France composée des vice-championnes du monde, Cindy Peyrot et Charlotte Darodes, associées à la Haut-Garonnaise Torea Tario, Aurélie Bories revêtira à nouveau le maillot tricolore demain dimanche à l’International d’Espalion.

Cette fois, aux côtés de la Romanaise Sandrine Poinsot et de la Launaguettoise Audrey Bandiera, bourreau des partenaires de la Creisselloise, Camille Agrinier et Sophie Fournié, en quarts de finale des championnats de France en doublettes, récemment à Auxerre. Un événement à plusieurs égards pour la jeune (24 ans) mère de Loan (5 ans) et de Clara (bientôt 3 ans). D’une part, parce qu’il n’est jamais anodin pour toute pétanqueuse ou pétanqueur aveyronnais de participer au seul International organisé dans le département. Et quel International ! Classé parmi le Top 5 des concours planétaires. "À mon sens, le deuxième ", martèle le légendaire Marco Foyot. Et d’autre part, parce que ce sera la première fois qu’Aurélie Bories s’alignera chez elle sous la tunique tricolore de la " grande équipe de France" et qu’elle s’y produira depuis la conquête de son titre de première championne de France du tir de précision, voici près d’un mois à Flamanville, dans la Manche.

Objectif dernier carré… Et bien plus encore

"Espalion est un concours que j’apprécie, notamment pour son cadre merveilleux", avoue celle qui a disputé sur les berges du Lot une finale et échoué à plusieurs reprises en demi-finales. Cette année sera-t-elle la bonne ? Prudente, la Sud-Aveyronnaise confie : " L’ambition est d’atteindre le dernier carré. "

En réalité, Espalion-2023 sera surtout l’occasion pour elle de marquer des points dans la perspective d’une éventuelle cape en équipe de France pour les championnats du monde au mois de novembre en Thaïlande. "Sur les dix filles présélectionnées, quatre seront retenues. " Les places seront donc chères, très chères.

"Franchement, je ne m’attends à rien, assure l’intéressée. Si je ne suis pas prise, ce ne sera pas une déception ; si je le suis, ce sera une grande surprise." Mais connaissant le personnage (n’avait-elle pas déclaré son peu d’appétence d’aller au championnat de France de tir de précision, on connaît la suite…), on peut être sûr d’une chose, c’est qu’en championne viscérale exécrant la défaite, Aurélie Bories vendra farouchement sa peau.

Réponse du coach, l’ex-champion du monde David Le Dantec, courant septembre après une dernière apparition en bleu, à Monaco, avec Alexia Pinto.

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