Salles-Curan. Le vent Soulages a soufflé sur le Lévézou

  • Christophe Hazemann a su captiver l’attention du public.
    Christophe Hazemann a su captiver l’attention du public.
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CORRESPONDANT

Jeudi 10 août, l’association des Amis d’Eugène Viala et du Lévezou recevait au Grenier de Monsieur, Christophe Hazemann, directeur-adjoint du musée Soulages pour parler de l’artiste, non seulement de son œuvre mais encore de l’homme dans sa vie privée. En effet, Christophe Hazemann, qui a eu la chance de rencontrer plusieurs fois le Maître de l’Outrenoir, a la faculté de le raconter comme s’il parlait de son propre grand-père. Diapositives et enregistrements sonores à l’appui, il a évoqué son enfance à Rodez, ses premiers dessins et peintures, sa découverte de l’eau-forte (il n’en produira que très peu) et son attirance pour le noir, goudron, peinture à l’huile, acrylique, attirance naissante d’abord puis s’amplifiant et devenant un véritable aimant qui l’attira et le happa jusqu’au bout de sa longue vie. Il expliquait les effets de lumière qui animent chacun de ses tableaux, les méthodes de travail et les outils, pinceaux-spatules fabriqués par le peintre lui-même, les reliefs qui font vibrer la lumière.

Il dévoilait enfin certaines connivences entre Colette Soulages et le musée ruthénois, preuves de la reconnaissance du couple envers la ville de Rodez qui s’enorgueillit d’avoir décuplé le nombre de visiteurs depuis l’ouverture du musée.

A la fin de la conférence, les spectateurs n’hésitaient pas à poser des questions à Christophe Hazemann qui leur répondait avec une aisance et une simplicité qui n’appartiennent qu’aux grands passionnés.

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