Rugby : à Decazeville, Jérôme Accorsi est toujours décisif

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  • Jérôme Accorsi a vécu son premier match sans porter le maillot bleu et blanc, dimanche 24 septembre.
    Jérôme Accorsi a vécu son premier match sans porter le maillot bleu et blanc, dimanche 24 septembre. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
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Philippe Cauffet

Après avoir fait des miracles grâce à son pied, l’ancien ouvreur-buteur du Sporting reste un des rouages essentiels du club, désormais en tant que manager général.

Dimanche 24 septembre, 14 h 30, stade Camille-Guibert de Decazeville, Jérôme Accorsi est assis dans le vestiaire à sa place près de la porte des douches. Sa place ! Huit années d’habitudes, de petits rituels et aucun des vingt-deux partenaires n’a osé lui dire "Acco laisse moi la place, tu ne joues plus !" Certainement avec un gros respect, voire une admiration pour le joueur, l’homme et tout ce qu’il a apporté à ce groupe.

Un de ses objectifs était de voir le Sporting remonter en Fédérale 2 et de jouer une ou deux saisons. Au final, ce n’en sera qu’une. Et aujourd’hui, Jérôme Accorsi, même s’il avoue : "Le terrain me manque", est devenu depuis l’intersaison le manager général, le directeur sportif. Un de ces termes trop pompeux pour un garçon qui ne souhaite seulement "servir à quelque chose dans le club, tout en restant proche des copains et du terrain."

"Je fais en sorte de mettre un peu de graisse dans les rouages"

Rien n’a été "prémédité de ma part", affirme Jérôme Accorsi. "Je me suis mis à la disposition du club, des entraîneurs et des joueurs. J’ai participé à rencontrer les joueurs en fin de saison, au recrutement, c’est tout." C’est tout, mais il oublie de dire que son réseau a fonctionné pour le recrutement, comme son aura dans le groupe lorsqu’il a fallu établir certaines nouvelles règles pour que le groupe vive le mieux possible. "Je fais en sorte de mettre un peu de graisse dans les rouages."

Pour Frédéric Mathoux, coprésident avec Patrick Malpel, "Jérôme Accorsi sonne comme une évidence. Il est apprécié par tous et lorsqu’il nous a présenté ce qu’il voulait mettre en place pour les équipes seniors, nous nous sommes rendu compte que c’était peut-être cette rigueur qui nous manquait."

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Dimanche, 10 h 30 à Camille-Guibert, dans le brouillard du stade une silhouette se dégage des quarante mètres et passe le ballon entre les poteaux, côté piscine. Comme s’il allait de nouveau enfiler ce fichu maillot bleu et blanc, Jérôme Accorsi s’entraîne avec Jonathan Monbroussous.

Il sera pour la première fois en spectateur, supporter frustré de voir ses amis en découdre et prendre le bonus offensif contre Clermont-Cournon (34-17). Il n’est plus sur la feuille de match. C’est dur, mais son nouveau rôle est encore plus difficile : celui de lier les gens, de les porter vers les mêmes objectifs. Finalement, la mission d’un ouvreur, d’un numéro 10. Celui de Jérôme Accorsi.

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