Rugby : Decazeville était trop juste à Belvès

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  • Une semaine après leur succès contre Clermont-Cournon, les Decazevillois de Quentin Guibert ont chuté pour la deuxième fois de la saison, hier à Belvès.
    Une semaine après leur succès contre Clermont-Cournon, les Decazevillois de Quentin Guibert ont chuté pour la deuxième fois de la saison, hier à Belvès. Archives Jean-Louis Bories
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à belvès, adrien larelle

Les hommes du Bassin étaient en tête à l’heure de jeu, dimanche 1er octobre lors de la 3e journée de Fédérale 2, avant de subir le retour de Belvès (38-22).

Avec 25 blessés, une réserve contrainte de déclarer forfait, les Decazevillois ont fait ce qu’ils ont pu à Belvès, dimanche 1er octobre. Mais, à l’usure, les Périgordins ont pu faire parler leur puissance pour finalement devancer le Sporting. Le début de la rencontre a été compliqué pour le SCD, beaucoup trop souvent sanctionné, notamment pour des plaquages illicites. L’impeccable buteur belvésois en profitait pour tricoter un matelas sympathique pour les siens (12-0, 18e).

Decazeville ne manquait pas d’intentions mais était trop maladroit pour se rapprocher de la ligne d’en-but adverse. Heureusement, Kasper occupait au pied le camp adverse. C’est d’ailleurs un échange de coups de pied qui permettait à Valentin d’amorcer une relance pour envoyer Verdié derrière la ligne à l’issue d’un sprint de 50 mètres (12-5, 23e). Mais la conquête locale était supérieure (19-5, 32e).

Avant un sursaut d’orgueil aveyronnais. Une faute d’antijeu de Belvès offrait une pénaltouche au Sporting et Foulquier concrétisait le maul pénétrant (19-12, 36e). La dynamique était la même au retour des vestiaires. Dès le coup d’envoi, Verdié mettait le feu chez l’adversaire, le ballon traversait le terrain dans toute sa largeur et Valentin aplatissait en coin (19-17, 41e). Rebelote huit minutes plus tard. Cette fois, c’est Pons qui se chargeait de tout. Le talonneur récupérait un ballon qui traînait à l’entrée de ses 22 mètres, tapait à suivre, obtenait un 50/22, effectuait le lancer et aplatissait en force (19-22, 50e).

Des remplaçants belvésois plus solides

De quoi voir naître l’espoir. Seulement, les 30 °C et la minceur du banc aveyronnais ont eu raison de cet espoir. Les remplaçants belvésois étaient bien plus solides, puissants et le pied d’Avezou, l’arrière entré à l’heure de jeu, a renvoyé les Decazevillois chez eux pendant les vingt dernières minutes. Sans démériter, ils ont quand même encaissé trois essais en l’espace de neuf minutes.

Même le point de bonus défensif s’est envolé, ce qui ne vient pas récompenser la débauche d’énergie. La semaine de coupure fera le plus grand bien. Le staff espère récupérer une dizaine de joueurs. Ce ne sera pas de trop pour la réception de Bourges, le leader invaincu, le 15 octobre.

La réaction

Anthony Julian, entraîneur de Decazeville

On revient bien dans le match en début de seconde période mais les changements n’ont pas apporté autant qu’on aurait souhaité. On a beaucoup de blessés, on fait comme on peut. On a fait beaucoup de fautes, ce qui nous empêche de garder les ballons. Le bon point, c’est le retour des vestiaires mais à l’heure de jeu, ça a coincé.

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