Villefranche-de-Rouergue : ce qu'il faut savoir sur le tournage du film de Julie Gayet, qui débute aujourd'hui

Abonnés
  • Julie Gayet au maquillage, lors des premières scènes dans le Gers, la semaine dernière.
    Julie Gayet au maquillage, lors des premières scènes dans le Gers, la semaine dernière. DDM - SEBASTIEN LAPEYRERE
Publié le
Benoit Donnadieu

À partir de ce lundi, le tournage du film de Julie Gayet, sur la vie d’Olympes de Gouges, s’installe pour trois semaines en bastide.

C’est le grand jour. Après plusieurs semaines de préparation, les équipes de production vont investir les ruelles de Villefranche-de-Rouergue pour près de trois semaines de tournage. Le pont des Consuls, les abords de la Chartreuse ou encore l’avenue Caylet seront transformés pour retranscrire l’époque des Lumières.

Les premières scènes de ce téléfilm ont déjà été tournées, la semaine dernière, au château de Gramont en Lomagne, dans le Tarn-et-Garonne, et au château de Saint-Léonard, dans le Gers.

Villefranche plongé dans la fin du XVIIIe siècle

Plusieurs scènes seront aussi tournées en intérieur. La boulangerie au niveau des Arcades, a été métamorphosée en afficherie. Les caméras se poseront aussi dans deux autres appartements villefranchois, dont un qui représente un bureau de la prison où Olympe de Gouges a été enfermée, avant son exécution.

Après un repérage en juin dernier, Villefranche a été sélectionné par Julie Gayet pour la production de son premier film comme coréalisatrice, avec Mathieu Bisson, connu jusqu’ici pour ses documentaires. Ce téléfilm, diffusé sur le réseau France Télévision, retrace la vie de la Montalbanaise Olympe de Gouges.

Auteure de nombreux romans et pièces de théâtre, cette femme des Lumières s’engage dans des combats politiques en faveur des Noirs et de l’égalité des sexes. Lors de la Terreur, en 1793, Olympe de Gouges s’en prend à Robespierre et aux Montagnards qu’elle accuse de vouloir instaurer une dictature. Arrêtée le 20 juillet 1793, elle sera jugée et exécutée dans la foulée.

Les figurants entrent en scène

En août dernier, près de 300 Aveyronnais ont participé au casting du film, pour faire de la figuration. Ces derniers entrent en scène dès ce lundi. Cheveux longs et barbes non rasées sont requis pour les hommes. Les équipes maquillage et décoration passent derrière, notamment pour habiller les figurants avec des costumes d’époque. Une superbe expérience qui restera gravée dans leur mémoire.

À partir du 20 octobre, les équipes de tournage quitteront l’Aveyron pour se rendre dans le Gers, au château de Lectoure. L’autre lieu de tournage qui accueillera notamment les scènes de prison, dans les sous-sols du château.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?