Sénergues. À la découverte du monde apicole à Lestaral

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  • Une superbe initiative des apiculteurs locaux.
    Une superbe initiative des apiculteurs locaux.
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CORRESPONDANT

La semaine écoulée, une journée de la mobilité a été organisée par un groupe d’apiculteurs des Vallées des Trois Dazes, du Lot et de la Truyère.

Ce rassemblement fut rehaussé par la présence de Jean, le sympathique président du GDSA 12, et de Jean Blanchot, du Groupement sanitaire apicole. Il s’est tenu, chez Jean-Bernard Fayel, au lieu-dit Lestaral, dans la commune de Sénergues.

Quelques jours auparavant, une équipe partit à la recherche de vieux "bornhons". Après renseignements, ce fut une bonne dizaine de ces vieux troncs qui furent récupérés. En plus, la chance aidant, cette équipe retrouva dans une grange, de vieilles ruches en paille avec leur calotte, une petite corbeille de paille qu’on posait au-dessus et qui servait à récupérer la récolte.

De ce fait, une véritable installation extérieure vit le jour. Cette idée mérite bien des éloges de la part de son créateur et qui représente un véritable petit musée en plein air. Durant toute cette journée, bon nombre de personnes intéressées, on pourrait dire même motivées, vinrent voir et/ou revoir ces objets d’un temps passé. Pour les anciens c’était chose connue mais pour les jeunes ce fut une grande découverte.

Jean-Bernard donna toutes les explications nécessaires sur cette pratique ancestrale où l’on cueillait le miel à la fin de l’hiver contrairement aux méthodes actuelles qui se déroulent à la fin du printemps et/ou de l’été, tout ceci en fonction des miellées.

Un panneau rempli de clichés présentait cette technique qui, jadis, nourrit de grandes familles car on ne connaissait encore pas le sucre.

Michel avec sa massette et muni d’une gouge montra comment on curait un tronc afin d’héberger les abeilles. Il n’oublia pas de perforer les trois trous servant d’entrée qu’on nomme dans notre langue régionale "las trèvas".

Ce fut, aussi, des informations théoriques et pratiques sur la tenue des ruches modernes munies de cadres. Une partie basse appelée corps de ruche où vivent les abeilles et une partie haute appelée hausse utilisée pour la récolte.

Pendant ce temps, Claude s’affairait à chauffer le four. A l’intérieur, il mit à cuire de quoi régaler un bataillon en garnison.

Une petite dégustation de différents miels émoussa les papilles, miel de printemps, miel du Causse et miel de châtaigniers, avec des goûts différents en fonction de la floraison. Chacun trouva sa préférence.

Les amateurs pénétrèrent dans la miellerie où se situe le dépôt de vente, et à proximité le matériel pour récolter et stocker le miel.

Certains fins gourmets firent des achats et prirent des prospectus afin de les distribuer à d’éventuels amis qui adorent un miel de qualité.

Quelques-uns eurent la chance de sabler le champagne car, ce jour-là, saint Renaud remplaça saint Ambroise le Saint Patron des Apiculteurs. Ce saint Renaud n’est autre que l’ami Nono également apiculteur à Espeyrac et bien connu à Sénergues.

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