Saint-Saturnin-de-Lenne. L’école des années 1940-1950 s’expose

  • Les membres du Parladis racontent l’école dans leurs jeunes années.
    Les membres du Parladis racontent l’école dans leurs jeunes années.
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CORRESPONDANT

Il y avait comme un air de rentrée des classes à la salle des fêtes. Les plus anciens du village présentaient l’école de leur enfance à travers le travail de mémoire fait dans le cadre du Parladis.

Dans ces années-là 1940-1950, il y avait 3 écoles sur la commune : école laïque de La Roque, école libre Sainte-Agnès, l’école laïque (2 classes). Des témoignages évoquent la vie dans ces établissements et un écrit collectif raconte le déroulement d’une journée type.

Grâce à des photos et des illustrations, le visiteur se voit en classe, à côté du poêle, devant l’estrade et le tableau, assis à son bureau, respirant l’odeur de la craie et de l’encre ; il se revoit interrogé par le maître qui, avec sa longue baguette, pointe une carte placée sur le mur. Sur les cahiers, la belle écriture avec ses pleins et ses déliés, et la présentation impeccable de tous les travaux lui rappellent les exigences de l’enseignant.

Il y trouve également beaucoup de dictées et leurs questions, des opérations et beaucoup de problèmes. Il se souvient que chaque journée débutait par une leçon de morale. Les membres du Parladis ont tenu à en rappeler quelques-unes dans cette exposition. Là, un cahier de brouillon est rempli de lignes, 100 lignes et plus… punition fréquente pour qui enfreint le règlement. Un autre très bien écrit et remarquablement illustré se remarque : il s’agit du cahier de poésies ! À noter que les poésies tout comme les résumés d’histoire, de géographie ou de leçons de choses doivent être étudiées par cœur. Un sujet de Certificat d’Études Primaires donne une idée du niveau acquis à 14 ans. Des photos de classe retiennent l’attention du public : on se cherche, on découvre un parent, un ami, et là encore, les souvenirs affluent !

Dans les nombreuses discussions, des mots reviennent : discipline, respect mutuel, application, goût de l’effort, politesse… "Tout cela ne nous empêchait pas d’être heureux et pleins de vie ; pour s’en rendre compte il suffisait de nous voir jouer sur la cour de récréation".

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