Decazeville : à son décès, Pascal Cassan fait un don de 30 000 euros pour les personnes âgées de la commune
Pascal Cassa, qui a été emporté par une maladie des os, faisait partie d’une famille très connue à Decazeville.
Lors d’un récent conseil municipal, il a été fait état d’un don de Pascal Cassan, suite à son décès à l’âge de 64 ans. L’office notarial Nicolai & Tisler-Levasseur situé à Montrouge, au sud de Paris, a en effet écrit à la commune pour signifier que Pascal Cassan avait décidé de déléguer la somme de 30 000 € à la commune de Decazeville. Maître Vanhems, chargée du règlement du legs, a précisé dans ce courrier qu’il s’agissait d’un legs avec charge. La condition requise pour accepter ce legs est qu’il soit utilisé "pour le bien-être des personnes âgées".
Six ans de combat contre la maladie
Pour beaucoup de personnes, Pascal Cassan n’était pas un inconnu. La famille Cassan s’était installée à Fontvergnes. Les parents, Alfred et Marie, ont eu 7 enfants : Ginette, Christiane, Guy, Robert, Roland, Michel et Pascal. Alfred a débuté comme garagiste en 1949, au quartier du Soulacre. Il a ouvert ensuite un garage à Fontvergnes, en 1962.
En 1965, le garage devient concessionnaire Peugeot, Guy et Robert se joignent à l’affaire qui devient familiale. Le garage Cassan – Peugeot, très connu dans le Bassin, connaîtra plusieurs agrandissements. Guy est parti à la retraite en 2004, Robert, en 2007. Depuis, le garage a été repris par Dominique Cadoul et Guillaume Nourygat. Pascal, après avoir suivi des études en mécanique auto à Montauban, avait travaillé deux ans avec ses frères. Il avait choisi ensuite de rentrer au centre de recherche de Peugeot, à Paris, où l’on effectue les divers essais de motorisation à propulsion thermique.
Il vivait avec sa compagne Françoise, à Paris (1er arrondissement), quand une maladie des os lui est tombée dessus. "Il a lutté avec beaucoup de courage durant six ans. Il a essayé un traitement américain qui arrive à guérir complètement mais seulement 20 % des cas. Il n’a pas été hélas efficace sur lui", rapporte Robert Cassan.
Pascal Cassan a été très généreux. Outre les 30 000 € légués à Decazeville, il n’a pas oublié sa famille et a fait un legs important pour la recherche médicale.
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