Alerte tsunami : quels sont les départements concernés par le dispositif FR-Alert testé en grandeur nature le 3 novembre ?

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Si vous habitez l'un des neuf départements du littoral méditerranéen, vous êtes concernés par l'exercice organisé vendredi 3 novembre dont le but est de tester le dispositif d'alerte de la population. 

Le dispositif d'alerte et d'information des populations baptisé FR-Alert lancé depuis le 21 juin 2022, est actif sur tout le territoire français.

Qu'est-ce FR-Alert ?

L'objectif est de pouvoir envoyer des notifications sur le téléphone mobile des personnes présentes dans une zone confrontée à un grave danger (catastrophe naturelle, accident biologique, chimique ou industriel, acte terroriste...) afin de les informer sur la nature du risque, sa localisation et sur les comportements à adopter pour se protéger.

Dernièrement, un premier exercice simulant un tsunami a été organisé dans l'Hérault, à Frontignan-Plage, près de Montpellier. C'est la première fois que le dispositif était expérimenté. 

Ce vendredi 3 novembre 2023, un deuxième test grandeur nature auprès des populations va avoir lieu, cette fois-ci à plus grande échelle, puisqu'il se déroulera sur l'ensemble du pourtour méditerranéen, allant de la frontière italienne à la foncière espagnole, dont la Corse.

Les départements concernés

Cet exercice est organisé en lien avec neuf préfectures. Dont quatre sont situées en Occitanie. 

  • Les Alpes-Maritimes
  • Le Var
  • Les Bouches-du-Rhône
  • Le Gard
  • L’Hérault
  • L’Aude
  • Les Pyrénées-Orientales
  • La Haute Corse
  • La Corse du Sud 

L'exercice

Comme l'expliquent Actu.fr, l'exercice du 3 novembre a un triple objectif : "tester la chaîne d’alerte", "sensibiliser la population à la réception d’une alerte sur smartphone" et "rappeler les réflexes à adopter".

Toujours selon nos confrères, "deux liens seront intégrés dans le message d’alerte aux populations diffusé via FR-Alert : le premier, diffusé en interne aux communes du littoral, permettra de cartographier la réception (ou non) des notifications dans la zone terrestre potentiellement impactée et le second lien renverra à un questionnaire de retour d’expérience permettant de recueillir l’avis des publics recevant les notifications".

Ne pas solliciter les secours

Si les consignes envoyées seront fictives, cet exercice "n'appelle aucune action de la part de la population, seulement la réponse au questionnaire associé au message afin de permettre un retour d'expérience optimal", rappelle L'Internaute.

Attention, il est d'ailleurs demandé de ne pas solliciter au téléphone la police, les services de secours (15, 18 et 112) et les autorités locales. Prudence, aussi, sur les fausses informations qui pourraient circuler sur les réseaux sociaux concernant cet exercice.

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