Grève : un tas de fumier déposé dans la nuit devant le bureau de la Poste, à Millau

Infructueuses depuis 30 jours, les négociations entre syndicats et direction n'avancent plus. Le modérateur nommé la semaine dernière par le Préfet pour tenter de mettre un terme au conflit n'ayant eu aucun effet. 

Impactés par une baisse significative du courrier - de 30% en deux ans -, les postiers refusent, sans efforts consentis sur les salaires et sur l'adaptation des outils de travail, de livrer les imprimés publicitaires en centre-ville.

Ce, malgré les différents scenarios envisagés par la direction qui ne propose aux partenaires sociaux que de revoir le calendrier de mise en place de cette nouvelle organisation, avec une "intégration progressive des imprimés publicitaires dans la tournée des facteurs à partir de février 2024".