Aveyron : le prix de l’eau au cœur du débat entre les élus de la Com’Com du Bassin decazevillois

Abonnés
  • Au fond de la salle, le maire d’Aubin, Michel Baert  et son adjoint Lionel Aulanier ont assisté au conseil.
    Au fond de la salle, le maire d’Aubin, Michel Baert et son adjoint Lionel Aulanier ont assisté au conseil.
Publié le
Centre Presse

Au cours du dernier conseil communautaire, qui a adopté l’ensemble des mesures proposées, les tensions à Aubin, à quelques semaines d’une future élection municipale anticipée, ont animé timidement les débats sur le prix de l’eau potable.

Le conseil communautaire a voté la dizaine de propositions à l’ordre du jour de la dernière réunion en date. Mais l’une d’elles a introduit les tensions aubinoises au sein du conseil : le prix de l’eau potable. Après une augmentation de 4 % votée en 2023 par rapport à 2022 pour faire face à l’augmentation générale des coûts, une nouvelle hausse a été discutée. Cette fois-ci de 2 %, soit le scénario le plus élevé proposé par la commission environnement.

"La population n'est pas très riche"

Une décision contestée par l’élu aubinois Maurice Couderc, avec le soutien du maire Michel Baert et de son adjoint Lionel Aulanier, qui ne sont pas membres du conseil, mais qui était présent alors que des élections municipales anticipées se profilent. "Je vais répéter ce que je réclame depuis quelque temps. Le tarif de l’eau devrait être calculé au prorata du nombre d’habitants et que les premiers m3 soit à tarifs réduits", a avancé l’élu communautaire. Une proposition soutenue par son homologue d’Aubin Jean-Pierre Baldit : "Nous sommes dans un secteur où la population n’est pas très riche. Je pense qu’il ne faut pas augmenter le prix. Vous avez choisi le tarif simulé le plus haut, c’est la facilité. Il faudrait avoir un tarif socialement juste et écologiquement responsable, qui pénalise ceux qui gaspillent."

De son côté, Christine Teulier, vice-présidente en charge notamment de l’environnement et deuxième adjointe à la mairie d’Aubin, en guerre ouverte avec le maire, assure que le projet "est à l’étude". "Ça prend du temps, on ne veut pas faire n’importe quoi mais je suis pour un tarif progressif en fonction de la consommation." La hausse a finalement été adoptée, Jean-Pierre Baldit et Maurice Couderc s’abstenant néanmoins lors du vote.

Dans le même temps, une augmentation d’un euro du forfait d’ouverture et de fermeture d’un compteur à eau potable (53 € TTC), une augmentation de 0,20 € HT/m3 du tarif de l’eau aux bornes d’incendie (1,60 € HT/m3) et une augmentation de 5 € du contrôle de raccordement dans le cadre d’une vente immobilière (125 €) ont été également adoptées.

 

La motion en faveur des urgences adoptée

 

En toute fin de séance, le conseil communautaire a adopté la motion en faveur de l’accès libre 24 h/24 h au service des Urgences de Decazeville. "On entend en ville que les urgences sont fermées. Non, le service est ouvert et j’invite toutes les personnes qui ont besoin de se faire soigner à s’y rendre", a insisté Pascal Mazet, élu communautaire de Decazeville et responsable syndical CGT Santé de l’Aveyron à l’origine de cette mention.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
L'immobilier à Decazeville

127000 €

2 Km Centre-ville, Maison T6 avec garage, terrasse, cave et terrain clos de[...]

Toutes les annonces immobilières de Decazeville