COP28 sur le climat: les COP les plus marquantes

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ETX Daily Up

(AFP) - La 28e conférence climatique de l'ONU qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre aux Emirats arabes unis est annoncée comme la plus grande COP jamais réunie. Mais peu ont été réellement marquantes.

- L'originelle -

En 1990, les experts climat de l'ONU, le Giec, publient leur premier rapport. Deux ans plus tard, le sommet de la Terre à Rio, avec 150 chefs d'Etat ou de gouvernement, débouche sur l'adoption de la Convention cadre des Nations-unies sur les changements climatiques.

Le but: restreindre l'émission dans l'atmosphère de gaz tenus pour responsables de l'"effet de serre" qui provoque un réchauffement de la planète. La première conférence des parties, "conference of the parties" en anglais (COP), a lieu à Berlin en 1995.

- Moins 5% des gaz à effet de serre -

En 1997, la troisième COP se tient à Kyoto et permet le lancement du protocole du même nom. C'est le premier accord international sur le climat, avec des objectifs contraignants de réduction des gaz à effet de serre (5%) pour les pays industrialisés (sauf les Etats-Unis qui ne l'ont pas ratifié).

Mais le protocole n'a pas permis de contenir l'explosion des émissions.

- L'échec de Copenhague -

En décembre 2009, la COP de Copenhague s'achève sur un âpre conflit entre pays du nord et du sud. Les Etats-Unis, soutenus par d'autres Etats, refusent que l'accord soit contraignant. La conférence se termine sans le pacte mondial espéré.

Le texte fixe comme objectif de limiter la hausse de la température de la planète à 2°C par rapport à la Révolution industrielle, mais reste évasif sur les moyens d'y parvenir.

- L'ambitieux 1,5°C -

En 2015 à Paris, les pays s'engagent à limiter l'augmentation de la température mondiale bien en-dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et de poursuivre leurs efforts pour la limiter à 1,5°C.

Mais le premier bilan de l'accord, publié cette année, montre que les efforts fournis ne sont pas suffisants, l'ONU appelant à faire "beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts".

- Les larmes d'Alok Sharma -

A l'issue de la COP26 à Glasgow, son président britannique, Alok Sharma, présente ses excuses au monde, en larmes, après avoir échoué à inscrire dans l'accord un objectif de sortie du charbon et du pétrole, l'Inde et la Chine ayant obtenu des changements de dernière minute.

Avant d'entériner d'un coup de marteau l'adoption, Alok Sharma se dit, d'une voix émue et les larmes aux yeux, "profondément désolé" pour ce dénouement.

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