Espalion. Un atelier pour donner une seconde vie aux objets

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  • Réparer un objet a un impact direct sur l’environnement.
    Réparer un objet a un impact direct sur l’environnement.
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CORRESPONDANT

L’Auberge espalionne a organisé un atelier intitulé "recyclette".

Dans le cadre de son engagement envers la durabilité, l’Auberge espalionne invitait les habitants d’Espalion et des environs à participer à un atelier participatif de réparation. L’événement, intitulé "recyclette", offrait une opportunité de redonner vie à des objets abîmés ou appareils en panne.

Promouvoir durabilité et réutilisation

L’événement a promu une approche collaborative, engageant activement les participants à toutes les étapes du processus. Les membres bénévoles de l’association ont collaboré avec les visiteurs pour des tests approfondis, le diagnostic des problèmes, le démontage, et, lorsque cela était possible, les réparations.

Cette initiative englobait une diversité d’articles, allant de l’électroménager aux meubles, des vêtements aux vélos, et même aux ordinateurs. L’idée principale était que pratiquement tout pouvait être restauré au cours de cet atelier participatif et convivial.

L’objectif fondamental était de promouvoir l’apprentissage collaboratif, de soutenir la réutilisation, et de réduire la quantité de déchets au sein de la communauté. Cet atelier s’inscrit dans une démarche écologique et participative, encourageant les participants à développer des compétences en réparation tout en contribuant à un mode de vie plus durable.

Cet événement a offert bien plus qu’une simple opportunité de réparation. Il a suscité une prise de conscience collective sur l’importance de la durabilité et de donner une seconde vie aux objets.

Un coût de réparation souvent minime

Dominique a apporté un vélo et un radiateur électrique pour la première fois à l’atelier. Finalement, le vélo a été réparé, mais malheureusement, le radiateur n’a pas pu l’être.

Michelle, l’épouse de Dominique, exprime son mécontentement envers l’électronique, soulignant le problème de l’obsolescence programmée.

Cécile Magistry, coprésidente de l’association, remarque qu’il arrive parfois que démonter et remonter simplement un objet résolve le problème, attribuant cela à des faux contacts. Elle souligne également que bien que l’atelier traite de nombreux appareils électroniques, cela ne demande pas nécessairement une grande compétence en ce domaine. Cependant, elle précise que toute personne ayant des compétences dans l’électronique sera la bienvenue au sein de l’équipe.

Florent, un des intervenants, constate un taux de réussite de 60 % en réparation, expliquant que parfois ce sont les utilisateurs qui ne comprennent pas le fonctionnement de leurs appareils. Cécile ajoute que le coût de réparation est souvent minime, entre 1 et 2 € pour la pièce à changer.

Ils insistent sur le fait qu’ils ne cherchent pas à se substituer à des professionnels, mais plutôt à expliquer et encourager les gens à réfléchir avant de jeter leurs objets.

Interrogée sur la notation de réparabilité, Cécile a exprimé un avis positif quant à son impact. Cependant, Maryse, venue avec une cafetière à dosette irréparable, souligne qu’il y a des limites à la réparabilité.

Cécile conclut en soulignant le choix entre quelque chose de simple et quelque chose de compliqué, et Michelle ajoute que l’essentiel est que les appareils répondent à nos besoins fondamentaux sans être surchargés d’électronique inutile.

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