Grève du 1er février : quels sont ces syndicats qui appellent les enseignants à se mobiliser ?

  • Le torchon brûle entre les enseignants et leur nouvelle ministre Amélie Oudéa-Castéra, ici aux côtés de Gabriel Attal.
    Le torchon brûle entre les enseignants et leur nouvelle ministre Amélie Oudéa-Castéra, ici aux côtés de Gabriel Attal. MaxPPP
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Un appel à la grève le 1er février 2024 des personnels de l'Éducation nationale, lancé début janvier, vient d'être relancé par plusieurs syndicats suite à la polémique sur la scolarisation dans le privé des enfants de la nouvelle ministre Amélie Oudéa-Castera.
 

Est-il déjà trop tard pour éteindre l'incendie ? Amélie Oudéa-Castéra est pourtant claire : "Je souhaite clore ce chapitre des attaques personnelles et de la vie personnelle", a déclaré la ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse, des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, ce lundi 15 janvier 2024, relate Le Monde.

Vendredi 12 janvier, alors qu’elle avait hérité du portefeuille de l’éducation depuis moins de vingt-quatre heures, la ministre s’était en effet attiré les foudres de la communauté éducative, en justifiant la scolarisation de ses trois enfants au collège Stanislas (établissement catholique du 6arrondissement de Paris) par l’absentéisme supposé des enseignants de l’école publique, précisent nos confrères.

Une mise en cause de l'enseignement public

Une mise en cause de l'enseignement public qui n'a pas plu à de nombreux enseignants, à commencer par l'enseignante qui s'est chargée de l'éducation du fils aîné d'Amélie Oudéa-Castera, en classe de maternelle à l'école publique Littré, également située dans le 6e arrondissement de Paris. Celle-ci affirme dans Libération que la ministre a placé son fils dans le privé pour garantir que celui-ci monte d'un niveau malgré son jeune âge.

Le torchon brûle

Le torchon brûle entre les enseignants et leur nouvelle ministre Amélie Oudéa-Castéra. La polémique a en effet relancé de plus belle l'appel à la grève unitaire du 1er février. Quatre syndicats sont à l'origine de cet appel : le Snes-FSU  ; le Fnec FP-FO ; la CGT Éduc'action et Sud Éducation.

AOC prise en flagrant délit de mensonge à propos de la scolarité de son fils, en présence du PM ! Quand on pense avoir touché le fond, la Macronie prouve toujours qu'elle peut faire pire. Cette ministre est décidément très mal partie ! #OudeaCastera @GabrielAttal https://t.co/lDUQaUm6GI

— CGT-Éduc'action (@cgt_educ) January 14, 2024

La FNEC FP-FO rappelle à la ministre Oudéa-Castéra que ses prédécesseurs sous les gouvernements Macron se sont attaqués à l'Ecole publique à coups de contre-réformes et de suppressions de postes. Tous en grève le 25 janvier ! #grevedu25 #greve #stanislas #SauvonsLEcolePublique pic.twitter.com/Oi4O6niCSO

— FNEC FP-FO (@FnecFpFO) January 13, 2024

?Premier jour, première médaille d'or : celle de la provocation !
Attribuée à Amélie Oudéa-Castera, ministre des JO...et de l’enseignement privé.
➡️https://t.co/vP4dwgGbvQ #Grève1erFévrier #Mépris2024 pic.twitter.com/O7jdIDpgLC

— SNES-FSU (@SNESFSU) January 13, 2024

Nouvelle ministre dans l'EN !
On sera en grève le 1er février pour lui souhaiter la bienvenue !https://t.co/0wfBV6lYTX pic.twitter.com/Rzy3FQ5gnN

— SUD éducation (@SUD_education) January 11, 2024

Pour l'heure, l'Unsa Éducation et la SGEN-CFDT ne les ont pas encore rejoints. Dans les prochains jours, la nouvelle ministre de l'Éducation nationale doit rencontrer les syndicats de l'enseignement un à un pour tenter de calmer la gronde.

Le dernier mouvement massif dans l'Éducation nationale remonte au printemps 2023, les syndicats refusant la réforme des retraites portée par Élisabeth Borne.

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Les commentaires (1)
guilhem12 Il y a 3 mois Le 16/01/2024 à 15:07

L'Ecole et les professeurs sont à bout. Le contexte est explosif.
N y avait t il pas en Macronie un ministrable amoureux de l'Ecole et de l'intérêt général, issu du peuple ?
Je crains fort que non. Que des héritiers, des bourgeois et leur combine pour émerger malgré leur médiocrité...