Mouvement de colère, ce jeudi 18 janvier, au sein de la police nationale aveyronnaise

  • Reconnaissance, revalorisations... le syndicat Alliance police nationale demande plusieurs engagements de la part du gouvernement.
    Reconnaissance, revalorisations... le syndicat Alliance police nationale demande plusieurs engagements de la part du gouvernement. Centre Presse - José A. Torres
Publié le
Xavier Buisson

Le syndicat Alliance police nationale, à l'origine de ce mouvement, annonce que "seules les urgences seront traitées" dans les trois commissariats du département. La direction départementale de la police nationale affirme pour sa part que "tout fonctionnera normalement" en Aveyron.

C'est une échéance qui inquiète depuis plusieurs semaines les policiers, à travers le pays comme dans l'Aveyron. La vaste mobilisation d'effectifs vers Paris dans le cadre des JO représente, pour le syndicat Alliance police nationale, la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

"Malgré l’empilement des défis déjà énormes, on exige désormais des policiers des efforts supplémentaires pour les Jeux olympiques de Paris sans aucune contrepartie sérieuse et avec un manque de considération criant", affirme le syndicat, qui appelle pour ce jeudi 18 janvier à une mobilisation.

Dans les trois commissariats du département (Rodez, Decazeville et Millau), "seules les urgences seront traitées", annonce le syndicat qui évoque un "service minimum" pour la journée.

Alliance police nationale demande plusieurs engagements de la part du gouvernement. Tout d'abord que les policiers soient informés de l'endroit dans lequel ils interviendront et s’ils pourront avoir des aides pour faire garder leurs enfants (dans le cas où les deux parents sont policiers). 

Par ailleurs, le syndicat demande "des mesures de reconnaissance pérenne" avec plusieurs revalorisations, une prime exceptionnelle pour tous et le paiement de toutes les heures supplémentaires pendant la durée des Jeux olympiques.

Contactée à la veille de ce mouvement d'humeur, la Direction départementale de la police nationale affirme de son côté que "l'activité ne sera pas impactée" et que "tout fonctionnera normalement" dans les trois commissariats de l'Aveyron.

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Les commentaires (1)
Larrynautik Il y a 3 mois Le 18/01/2024 à 12:28

Le syndicat dit que ce sera "service minimum" alors que la Direction dit que tout fonctionnera normalement. Je ne vois aucune contradiction : c'est déjà service minimum toute l'année !

Ils "exigent" primes, revalorisations, aides et heures sup' ; en clair ils veulent de l'argent à n'en plus finir, de l'argent magique j'imagine. Moi j'ai une autre idée : on remplace ceux qui "exigent" en formant des chômeurs au métier.

Et cela alors qu'ils vont avoir un commissariat flambant neuf, des effectifs renforcés, des moyens matériels sans précédent et extrêmement onéreux, dans l'un des pays les plus sûrs du monde, dans l'une des régions les plus calmes du pays !

En contrepartie le citoyen qui viendra les "déranger" se fera gentiment moquer voire carrément refouler et sa plainte refusée. On tombe dans le pur assistanat, je ne serai même pas surpris qu'ils exigent bientôt une assistante sociale basée au commissariat et une crèche dans leurs murs. Et pourquoi pas la retraite à taux plein dès 35 ans, hein ?