Rugby : à l'occasion de la reprise, Rodez "a redéfini ses objectifs"

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  • Patrick Furet : "On est passé d’une vision long terme à du moyen, voire du très court terme."
    Patrick Furet : "On est passé d’une vision long terme à du moyen, voire du très court terme." Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
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Aurélien Parayre

Les Ruthénois (6es) reçoivent La Salvetat (3e) dimanche 21 janvier (15 h 15) au stade Paul-Lignon pour le retour du championnat de Fédérale 3, après la trêve et un début de saison très décevant. Entretien avec le manager général Patrick Furet.

Vous êtes parti en trêve avec six défaites en dix matches. Comment le groupe se relève de cela et qu’avait vous mis en place durant cette pause pour tenter d’infléchir cette dynamique ?

On a redéfini nos objectifs dans le sens où aujourd’hui, notre première ambition, c’est la place qualificative (c’est-à-dire 4e minimum, alors que le président Stéphane Floirac avait indiqué dès la fin de saison dernière vouloir monter en Fédérale 2 à la fin de cet exercice, NDLR). La trêve a duré pour nous une dizaine de jours. Les entraînements ont repris le 3 janvier.

On a fait un stage depuis. Cette semaine, dans la préparation de La Salvetat, on a redéfini nos objectifs, dans le fonctionnement, ce qu’on mettait en place, pour montrer aussi que malgré tout, jusqu’à Sor Agout (match perdu d’un petit point 24-23 chez le leader le 17 décembre), on avait un bilan différent de notre feuille de route, mais que dès maintenant, il y a une deuxième phase qui commence. Avant Sor Agout, on était statistiquement la meilleure attaque et la deuxième défense, mais on a beaucoup péché sur notre indiscipline. Donc on a beaucoup travaillé sur ça. On a fait un match avec la venue d’une arbitre pour sensibiliser à ça.

Vous parliez de redéfinir aussi "dans le fonctionnement". C’est-à-dire ?

Dans les règles de fonctionnement, dans ce que l’on attend de l’investissement, le comportement, l’implication de chacun. On veut renouer avec la victoire. On a fini l’année, même s’il y a eu défaite, sur une note positive à Sor Agout. On a su s’exporter chez les premiers.

Si on avait gagné, on aurait capitalisé. Malheureusement, on échoue à un point, mais dans l’attitude, le comportement, l’investissement, on a trouvé une équipe. Ce sont les prémices de quelque chose qui nous amène à voir la deuxième partie de saison de manière positive.

Rétrospectivement, est-ce que vous ne vous dites pas que, psychologiquement, ce groupe-là n’était pas taillé pour un objectif annoncé de montée, que ça l’a écrasé ?

Non, pas du tout. Intrinsèquement, quand on a vu l’équipe que l’on avait, les ambitions sont celles qu’elles sont. Après, il faut peut-être mettre des objectifs à plus court terme de manière qu’ils soient réalisables pour tous. On est passé d’une vision long terme à du moyen, voire du très court terme ; avec déjà la projection sur un match. Et derrière, en fonction du résultat, il y aura trois matches capitaux pour nous. Aujourd’hui, on s’est mis dans cette configuration-là.

En pleine période noire cet automne, l’entraîneur principal Dominique Alaux avait confié qu’"il y a trop peu de joueurs sur lesquels on peut s’appuyer". Est-ce que ça donne des regrets sur les mouvements de joueurs cet été ?

Non, pourquoi ? Je ne comprends pas.

Peut-être que par rapport aux objectifs affichés en début de saison, l’équipe n’était pas taillée pour ? Est-ce que c’est pour vous un regret de ne pas avoir pu y donner des joueurs qui auraient pu ne pas faire vivre ce genre de demi-saison ?

On a un projet identitaire : faire revenir un maximum de joueurs issus de la formation ruthénoise et aveyronnaise. Après, dans tout changement, il faut un temps d’adaptation. Ça a été le cas pour les arrivants. On n’est pas dans la feuille de route qu’on s’était fixée, certes. Mais, aujourd’hui, je suis de nature optimiste et je sais aussi que par rapport à la fin de la première phase, on peut s’appuyer sur certaines choses. On a retrouvé une équipe avec de la solidarité.

C’est sur ces éléments qu’il faut s’appuyer. On pointe trop du doigt ce qui ne va pas, mais on oublie de montrer ce qui va. On ne peut pas être satisfait par rapport aux objectifs donnés en début de saison vu la position que l’on occupe ; mais la saison ne s’arrête pas ni le 17 décembre, ni le 15 janvier. Il nous reste une seconde phase à vivre avec, d’abord, trois matches capitaux.

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