Enseignement : grève et rassemblement à Rodez ce jeudi 1er février, voici ce qui est prévu

  • Les syndicats du premier et deuxième degré réunis pour défendre l’enseignement public.
    Les syndicats du premier et deuxième degré réunis pour défendre l’enseignement public. Centre Presse Aveyron - o.c.
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Les syndicats de l’enseignement Aveyronnais (FSU, FO, CGT, Sud Solidaires) annoncent une journée de grève ce jeudi 1er février avec un rassemblement à 14 h 30 devant la préfecture de Rodez.

"Pour nos salaires, contre les suppressions de postes, contre la mise en place des réformes à marche forcée" résument d'une même voix les représentants syndicaux de l'Aveyron.

Les déclarations de leur ministre de tutelle ont évidemment été retracées. "À cause ou grâce à la ministre, nous connaissons le niveau d’aides attribuées à l’enseignement privé, soit 8 milliards d’euros alors que nous devons faire face à une absence de moyens." Un enseignement public qui se dit "stigmatisé et méprisé par le gouvernement avec trois ministres nommés en deux ans" et de casser les idées reçues et répandues telles que "le taux d’absentéisme qui est de 2,6 % dans l’enseignement public quand il est de 3,5 % dans le privé." 

Concurrence déloyale

Au final, les syndicats pointent du doigt "une concurrence déloyale avec le privé", prenant comme exemple encore "l’imposition des quatre jours et demi d’enseignement dans le public alors que cela n’est pas imposé au privé." De là à réclamer la démission de l’actuelle ministre de l’Education, il n’y a qu’un pas que les syndicats franchissent.

"On inculque des valeurs, du respect alors que l’équipe en place ne respecte pas. On a besoin de sens, on demande la démission du ministre."

Outre l’aspect financier « qui n’incite pas à rendre attractif le métier et le manque de moyens qui ne permet pas la mixité scolaire et l’inclusion", les syndicats ont insisté sur la difficulté des enseignants à exercer. "On a des collègues qui vont au travail la boule au ventre, certains qui se censurent au vu des tragiques événements. » Avec 650 postes en moins en France, la situation est "très dégradée et les annonces ne sont que de la communication sans moyens concrets."
 

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Les commentaires (1)
Anonyme13114 Il y a 2 mois Le 30/01/2024 à 07:47

J'ai 70 ans et j'entends toujours les mêmes rengaines de la part des syndicats d'enseignants.
Je rappelle juste que les enseignants mécontents peuvent quitter le métier. Au final si la plupart restent c'est que la soupe reste bonne.