Aveyron : une escapade sauvage au fil du Tarn avec le photographe Patrice Geniez

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    Une escapade sauvage au fil du Tarn avec le photographe Patrice Geniez
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Centre Presse Aveyron

Photographe aveyronnais, Patrice Geniez vient de publier "Au fil du Tarn : une escapade sauvage", une invitation à se laisser porter le long du Tarn sauvage.

Suivre le cingle plongeur dans les eaux tumultueuses des pentes du Lozère, frôler les falaises des gorges avec les vautours, prendre le temps de déambuler dans les Raspes à la recherche du martin-pêcheur, partir à la rencontre du faucon pèlerin et des oiseaux d’eaux de la basse vallée…

De sa source à sa confluence, le photographe aveyronnais Patrice Geniez invite "Au fil du Tarn : une escapade sauvage", le titre de son dernier ouvrage qui chemine du mont Lozère au village de Saint-Nicolas-de-la-Grave. Un voyage de 360 kilomètres à travers cinq départements : Lozère, Aveyron, Tarn, Haute-Garonne et Tarn-et-Garonne qui donne à voir, à sentir et à découvrir la richesse de cette nature et de cette faune dont le natif du Ségala s’est fait une spécialité et un ambassadeur passionné. "Après presque 8 ans de travail, à mon rythme, s’amuse le photographe, je voulais vraiment proposer des images qui reflètent véritablement l’ambiance de la rivière à toutes les saisons."

Pas simple, pour autant, pour cet adepte de l’approche et de l’affût qui aura dû passer de longues heures à se tapir pour capter la beauté de ces instants à l’inverse terriblement fugaces. Certains des "modèles" se sont prêtés au jeu sans trop résister à ce fin connaisseur du milieu et de ses rites. Bons candidats, guêpiers, vautours, cingles plongeurs ou autres castors ont été de ceux-là. D’autres ont regimbé. Farouchement.

"Une explosion de vie"

"J’ai eu de la chance d’observer la loutre sur une même pierre, trois matinées de suite… Après une quinzaine de déplacements !" À son grand regret, le balbuzard pêcheur, grand voyageur particulièrement vulnérable, n’a en revanche pas daigné présenter le bout de son bec ou alors trop furtivement. "On peut le voir à la confluence de temps en temps. Je l’ai d’ailleurs aperçu mais de bien trop loin."

Un rendez-vous manqué mais une belle surprise offerte par cette confluence du Tarn et de la Garonne : "Une explosion de vie."

"Voir cette trame bleue et verte arriver à cette confluence, c’est magique. On observe là-bas plus de 200 espèces d’oiseaux. C’est absolument extraordinaire. Tout au long de ce voyage, j’ai d’ailleurs été surpris par le caractère sauvage de la rivière. Malgré l’urbanisme, l’agriculture intensive, l’urbanisation", rembobine le photographe. Cette "singularité" qu’il explique par une grande difficulté d’accès. "À la différence du Lot par exemple où la route suit la rivière, le long du Tarn bordé de talus denses et abrupts, il n’y a finalement que peu d’accès directs à la rivière. Le sauvage y est donc encore très présent."

"Au fil du Tarn : une escapade sauvage", de Patrice Geniez, avec Guillemette et Arnaud Comby. Aux Éditions Un Autre Reg’Art (208 pages, 35 euros).

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